Manque de prise en charge : la maman de l’ancien Procureur Alioune Ndao décède après avoir fait le tour des hôpitaux
Il y a un peu plus d’une semaine, un malheur s’est abattu sur Alioune Ndao. L’ancien Procureur spécial près la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) a, en effet, perdu sa maman, lundi dernier, 26 juillet. Un évènement triste qui a affecté le très solide Alioune Ndao.
Si nous annonçons la nouvelle, ce n’est pas seulement pour informer, mais surtout alerter. En effet, il arrive parfois et très souvent qu’on accuse à tort le corona ou le variant Delta. Mais, de nombreux cas de décès sont dus à la non-prise en charge des malades qui souffrent d’autres maladies. On peut dire que c’est le cas de la maman de l’ancien Procureur spécial.
Décès de la maman de l’ancien Procureur spécial près la Crei pour «non prise en charge» (bis)
En fait, la maman de l’ancien Procureur spécial était malade et elle était suivie médicalement. Quand sa situation s’est aggravée, elle a été conduite à l’hôpital de Pikine. Là on a pensé qu’elle souffrait de Covid. Il leur est indiqué de l’acheminer à l’hôpital de Fann. Ici, on fait le test de Covid qui s’est avéré «négatif». Cependant, la maman avait des problèmes respiratoires. Mais, on fait savoir aux accompagnants qu’il n’y avait pas d’oxygène encore moins de place pour l’accueillir. C’est alors qu’on leur a indiqué la clinique juste en face de l’hôpital.
Mais là également même refrain : pas de lit, pas d’oxygène. Ils se sont rendus à une autre clinique se trouvant aux Parcelles Assainies, mais là-bas aussi, c’est encore le même refrain. Au final, la maman a perdu la vie. A coup sûr, il y a des dizaines de personnes qui ont perdu la vie par manque de prise en charge.
Les cancéreux, les hypertendus, les gens qui souffrent de problèmes rénaux sont en danger, pas parce qu’il y a le variant qui menace mais parce qu’ils ne sont pas pris en charge si, par malheur, il y avait urgence. Il est temps que les autorités changent de système et pensent aux autres.