Monnaie dans le commerce et les transports : à Kaolack, les pièces de 200 et 250 FCfa sèment le désordre
À Kaolack, que ça soit dans commerçants, dans les transports et dans d’autres activités, les pièces de 200 et 250 FCfa semblent être indésirables. Les citoyens n’acceptent pas, en effet, de prendre les deux pièces de monnaies. Ce qui commencent de diviser la population. Reportage.
Trouvè devant le kiosque de Paris Foot Moussa Ndong a déclaré être préoccupé par cette situation liée aux deux pièces de monnaie et qui divise la population.
« Le problème existe et il faut que les autorités interviennent le plus rapidement. Personnellement j’ai eu à discuter avec un boutiqué qui refuse de prendre la pièce de 250f heureusement que des clients étaient là sinon on allait s’en venir aux mains. Actuellement j’ai plusieurs de ces pièces que je garde dans mes bagages chez moi parce que je ne peux pas les utiliser », a-t-il fait savoir.
Pas loin de là, Maman Fatou une vendeuse de friperies en pleine activité pour écouler sa marchandise qu’elle autour de sa table pour attirer la clientèle. Quand nous l’interpellons sur le refus de certains dans les commerces d’encaisser les pièces de 200 et 250 FCfa, sa réponse est sans appel.
« Je refuse catégoriquement les pièces parce que chaque jour j’ai des problèmes avec des clients qui refusent de les prendre. Parfois tu es obligé de laisser le client partir à cause de ces pièces. Une chose est sûre le commerce est entrain de prendre un sachet coup à Kaolack à cause de ces pièces », a confié Maman Fatou Sarr vendeuse de fripperie.
Trouver entrain de marchander avec des clients Mamadou Kébé gérant d’une boutique explique les difficultés qu’ils ont avec les clients à cause des pièces de 250 et 200 FCfa. « Cette situation n’est plus possible. Il va falloir que des mesures soient prises le plus rapidement possible sinon les conséquences risquent d’être désastreuses », a-t-il prévenu.
Même son de cloche chez Tapha conducteur de moto jakarta. Le jeune homme d’une vingtaine d’années invite les banquiers à faire le nécessaire pour aider la population car si la situation continue c’est l’économie nationale qui va être impactée.
Moustapha Mbow