Projet ferroviaire Dakar-Tamba : l’Etat va signer avec le géant canadien Aecom
L’arrêt depuis 2018 du service ferroviaire sur l’axe Dakar-Tambacounda continue d’affecter la mobilité des usagers du tronçon, de même que l’exploitation des minerais de phosphates dans la partie Est du pays. Une situation que le gouvernement sénégalais s’attèle à résoudre au plus tôt.
L’Etat sénégalais espère une enveloppe de 1965 milliards FCFA (2,9 milliards d’euros) de la part du Canada, par l’entremise de la Coopération commerciale canadienne (CCC) en vue de financer le projet ferroviaire «Dakar-Tamba fast track». C’est ce que révèle Kibily Touré, directeur général de la Société nationale des chemins de fer du Sénégal (SN-CFS), lors d’un entretien accordé au média sénégalais Le Soleil.
Le Dakar-Tamba fast track est un projet ferroviaire qui porte sur la reconstruction de la voie ferrée reliant Dakar à Tambacounda, une ville de l’Est du pays, située à environ 467 km de la capitale. Le projet tel que présenté, devrait permettre d’ériger « une nouvelle ligne à écartement standard dotée de deux voies, avec un poids à l’essieu de 22,5 tonnes ».
Un premier segment qui constitue en même temps l’axe ferroviaire principal auquel seront adossées des lignes auxiliaires de 194 km de linéaire qui sont des embranchements miniers, industriels et portuaires.
Pour l’exécution du projet, AECOM, le géant canadien de la construction, affiche depuis l’année dernière son intention de conduire l’exécution des travaux.
En attendant d’obtenir la validation de l’accord, actuellement soumis à l’arbitrage du ministère des Finances et du Budget et de celui de l’Économie, du Plan et de la Coopération, le gouvernement projette de lancer les travaux en septembre 2022. Avec comme délai d’exécution 54 mois.