Politique

Violence politique à Ziguinchor : Pastef parle d’une tentative d’assassinat contre Ousmane Sonko

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Le 8 novembre 2020, j’avais reçu une alerte sur un complot portant sur une affaire de mœurs. Il était ourdi contre le Président Ousmane SONKO (PROS), en plein COVID, par ceux-là mêmes qui confinaient les Sénégalais dans moult interdictions.

En vérité, c’était la Nième alerte du genre. Sur une période relativement longue d’ailleurs. Mais, dans le message du 08 novembre sus évoqué, le passage à l’acte semblait imminent.

Je m’en étais limité à en parler en privé, à qui de droit. Je sais aussi, que d’autres membres du COPIL avaient eux aussi reçu les mêmes alertes de sources différentes et qui ne se connaissent pas du tout.

La suite est connue. Bien qu’il ait longtemps fuité, le plan diabolique fut mis en œuvre. La fin justifiant les moyens, l’absence d’élégance démocratique du principal bénéficiaire des retombées attendues aidant et le Nemmeeku tour les ayant écervelés tous, ils n’en mesurèrent guère les conséquences dramatiques finalement vécues.

Depuis 72 heures, suite à l’agression du cortège du Président Sonko à Ziguinchor, des voix autorisées du renseignement m’ont fait comprendre que tout a été planifié.

J’ai voulu croire naïvement, comme bon nombre de mes compatriotes, que Doudou Ka cherchait à taper dans l’œil du chef pour espérer être récompensé d’une investiture disputée dans le camp du Benno Bokk Yakaar (BBY) dans cette ville. Mais, il n’en est rien. Absolument rien !

Les sources renseignent que Doudou Ka a été envoyé après que les commanditaires aient appris que Sonko séjourne en Casamance. S’il n’y avait pas de vol, il lui auraient affrété un jet privé, m’ont-elles dit. Je les prends très au sérieux. Surtout quand quelqu’un qui a quitté Yeumbeul prétend déloger le PROS dans une propriété privée, à Ziguinchor, où il rencontrait l’Unacois.

Pour cette fois, je prends la responsabilité d’alerter. À temps. Afin que nul n’en ignore. En interne, le parti prendra très certainement les dispositions idoines pour protéger le projet en protégeant son porte-étendard: le PROS.

Mes très chers,

Rappelez-vous, lors de son discours du 25 février 2021, veille de sa convocation par le juge d’instruction, le Président Sonko, alertait sur un empoisonnement par des moyens sophistiqués. Moi-même j’en avais déjà fait cas, lors de mon intervention, le 08 février 2021, dans « l’invité de MNF ».
Il n’y avait pas de hasard à cette alerte de notre part. L’information était sourcée « A premium » chez nous et donc très crédible.

L’attaque de Ziguinchor entre dans le même registre de la planification de l’exécution d’une décision prise en haut lieu, à savoir l’élimination physique du Président Ousmane SONKO, dans les conditions d’un affrontement généralisé rendant impossible l’identification des « professionnels » préposés à administrer le coup fatal.

Alors qu’il soit dit ici pour l’histoire, que si cela devait arriver ( Dieu nous en préserve et préserve le PROS), il ne sera question d’aucun hasard ou que sais-je encore pour une version officielle…

Lorsque le PROS a refusé, dans un premier temps de déférer à la convocation du juge, en raison d’une procédure irrégulière de levée de son immunité parlementaire, certains trouvèrent l’occasion de le cueillir trop belle pour couvrir un assassinat. Dieu merci, son sens de l’écoute et sa réceptivité ont fait foiré le macabre dessein.

Je rappelle que lorsque les attaques se sont multipliées contre Pastef à la veille de l’élection présidentielle de 2019, le comité de pilotage avait saisi le ministre de l’intérieur d’alors pour demander une protection pour le Président SONKO. Dans son zèle, le ministre de l’intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, avait opposé son refus, s’empressant même de publier sa réponse dans la presse.
Plus tard, en pleine campagne électorale, il a cherché avec la fumisterie qui le caractérise, à infiltrer le dispositif de sécurité du Candidat de la coalition SONKO PRÉSIDENT. Cette fois là refus catégorique de notre part.
Il est donc clair que Pastef ne pourra pas compter sur le gouvernement pour assurer la protection du Président SONKO ni pour poursuivre les auteurs des tentatives d’assassinat contre lui.

En effet, il est notoirement connu que l’impunité des membres et souteneurs de la mouvance présidentielle est érigée en règle depuis 2012.

Voilà pourquoi, les patriotes qui, dans les prochains jours, mois ou années, auront l’honneur, j’allais dire la lourde responsabilité d’accueillir le PROS devront veiller particulièrement à se constituer en bouclier sécuritaire dans ses apparitions publiques et ses réunions privées.

Ainsi iront les choses, jusqu’en 2024. Rappelons-nous que avons toujours su faire face. Des martyrs, le projet en compte déjà beaucoup. Hélas! Le Sénégal aurait aimé faire l’économie de toutes ces vies perdues. Et de beaucoup d’autres qui sont menacées aujourd’hui par des velléités affichées d’une troisième candidature mortifère.

En vérité, tant que Macky Sall, Président de l’Alliance pour la République restera convaincu que sa sécurité et celle de sa famille ne seront garanties, à la fin de ses fonctions de Président, en 2024, que par une élimination de SONKO de la course pour le fauteuil présidentiel, seules notre détermination et notre combativité pourront mettre ses plans en échec.

Ce qui s’est passé à Ziguinchor est une tentative d’assassinat. Ni plus ni moins. Et, ils reviendront à la charge. Inlassablement. Car, comme dirait l’autre, la bêtise insiste toujours. Donc Soyons prêts au don de soi et soyons alertes. InchAllah le PROS vivra longtemps et servira ce pays par la volonté du tout puissant et le suffrage des Sénégalais.

Bassirou Diomaye FAYE
Président des cadres patriotes _ Pastef Les Patriotes

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