Kaolack

Kaolack : des agents de Forces de défense et de sécurité outillés dans la prise en charge des violences basées sur le genre

Kaolack : des agents de Forces de défense et de sécurité outillés dans la prise en charge des violences basées sur le genre
image de la formation sur la prise en charge des victimes de VBG

Une quinzaine d’agents des Forces de défense et de sécurité de Kaolack ont participé ce mercredi 8 décembre 2021, à un atelier de formation sur la prise en charge des victimes de violences basées sur le genre (VBG). Une initiative du ministère de la femme de la famille du genre et de la protection des enfants, en collaboration avec le ministère de l’intérieur et ses partenaires.

Cette activité s’inscrit dans la mise en œuvre du Plan d’Action national de lutte contre les violences basées sur le genre. « Nous avons tous que, aussi bien la police que la gendarmerie sont des lieux fréquentés, où la victime a l’habitude d’y aller pour soit des plaintes ou bien même avoir une assistance. Et, puisque ces éléments de la police et de la gendarmerie participent dans la prise en charge mais il est toujours bon de pouvoir discuter et de voir quels sont les moyens de pouvoir mettre en confiance la victime mais aussi de créer au niveau de cette structure des situations où la victime peut être auditionner dans des conditions optimales et de pouvoir exprimer ces besoins et que ces besoins soient satisfaits au niveau de ces structures », a soutenu Dr Fatou Diagne, directrice de la famille et la protection des groupes vulnérable au ministère de la femme.

A l’en croire, « L’objectif général de la formation est d’améliorer la réponse de la police et de la gendarmerie face aux cas de VBG et d’éviter la victimisation secondaire dans le processus d’enquête ».

Abdoulaye Cissé expert en charge de la prévention et de lutte contre la violence sexuelle basées sur le genre, met l’accent sur la dénonciation pour lutter contre les VBG. « Nous avons un modèle de société où lorsqu’il y’a des cas de victimes de violences sexuelles, on essaie de gérer ca à l’amiable. Le principal problème est la non dénonciation. Il faut que les populations dénoncent ces actes. Et cela implique effectivement une présence plus accentuée des forces de défense et de sécurité ».

Rappelons que cet atelier va durer 3 jours, du 8 au 10 décembre 2021.

Assane Thiam

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