Littérature et poésie : Kaolack tient son cercle
Kaolack n’est pas un désert littéraire, du moins, pour le Cercle des auteurs et amoureux du livre de Kaolack (Caalk) qui organisait son «Ataya Poésie» à l’Alliance française de Kaolack.
C’est dans les jardins de l’Alliance française que se tenait le numéro de relance du concept Ataya Poésie initié par l’écrivain, Pape Abdoul Konaré, et la femme de lettres, Aïssata. Sawadogo. Aujourd’hui, porté par les membres du Cercle des auteurs et amoureux du livre de Kaolack, le Caalk est né en 2019 pour remédier à la sous-représentativité de Kaolack dans l’agenda littéraire national et l’absence d’engouement autour du livre dans la capitale du Sine-Saloum.
Pour ce numéro de relance, les «activistes» de la littérature à Kaolack, comme ils aiment s’appeler, ont mis les petits plats dans les grands : cadre convivial, invités dynamiques et souriants, lectures, déclamations, thé à volonté, le tout sur fond d’échanges autour du thème : «Le rôle du poète dans le champ politique : libérateur des masses et messager de la vérité.» La séance a été animée par Moussa Ngom, écrivain et membre fondateur du Caalk, Jeanne Nassalan Diédhiou, professeure de Français du lycée invité El Hadji Hamid Kane.
Ataya poésie, mais pas seulement…
«Caalk a été créé pour servir de cadre de rencontres littéraires ici à Kaolack où le livre est traité en parent pauvre a contrario des régions comme Saint-Louis ou encore Dakar. Donc, favoriser la promotion de l’écriture, de la lecture, et également mettre en relief l’identité du Sine-Saloum, son oralité et sa richesse immatérielle», explique le président du cercle, M. Konaré, qui en a aussi profité pour annoncer la préparation pour la fin d’année, de la deuxième édition du Festival international de l’oralité et de l’écriture du Sine-Saloum (Fioess) après son annulation pour cause de Covid-19 en 2020.
Avec Le Quotidien
