Autoroute à péage : Birahime Seck salut les acquis issus de la renégociation du contrat mais exige…
Pour Birahime Seck du Forum Civil, les acquis présentés au 10e paragraphe du communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi, relatifs à la renégociation de la convention Etat du Sénégal/Société Eiffage de la concession de l’autoroute de l’avenir (Secaa), sont une avancée à saluer et à magnifier par rapport à l’existant.
Cependant, recarde Birahime Seck, “pour une redevabilité et une transparence effectives et permettre sa meilleure appréciation, l’Etat du Sénégal doit permettre aux citoyens d’accéder au contrat pour connaître les autres clauses contractuelles.”
Ensuite, explique-t-il, “ces acquis ne doivent pas nous faire oublier que la construction de l’autoroute doit faire l’objet d’audit technique, comme souhaité par le Président de la République aux premières années de son accession au pouvoir, car, sur les 380 milliards initialement débloqués, les 319, 2 milliards viennent de l’Etat du Sénégal (donc du contribuable) et non de Eiffage qui n’avait injecté que 61 milliards (20,8 milliards de fonds propres, le reste levé auprès d’ institutions financières), sans compter l’importante assiette foncière.”
Il finit par se demander “en ce moment, à qui doit appartenir l’autoroute ?”
Pour les acquis relatifs à la renégociation de la convention Etat du Sénégal/Secaa, il s’agit de :
– l’entrée de l’Etat du Sénégal dans le capital de SECAA à hauteur de 25% ;
– la réévaluation de la redevance domaniale annuelle représentant 2% du chiffre d’affaires annuel de la Secaa, avec un minimum de 800 millions de FCFA par an au lieu de 1000 FCFA par an dans le contrat actuel ;
– le réajustement des clauses et échéances de partage des fruits de la concession ;
– le gel de l’indexation des tarifs sur l’inflation pendant cinq (05) ans ;
– la réalisation de l’éclairage par le titulaire sur tout le linéaire de la section courante et au niveau des diffuseurs.