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Elections locales : Macky Sall a voté à Fatick, à Ziguinchor Ousmane Sonko dénonce

Macky Sall - Ousmane Sonko
Macky Sall - Ousmane Sonko

Près de 6,7 millions d’électeurs sont appelés aux urnes partout au Sénégal. C’est le premier scrutin depuis la réélection du président Macky Sall en février 2019. C’est aussi le premier depuis les émeutes meurtrières de mars 2021. Dans ce scrutin aux allures d’un test pour la majorité comme pour les différentes coalitions de l’opposition, le président de la République Macky Sall a voté à Fatick, alors qu’à Ziguinchor le chef de l’opposition Ousmane Sonko dénonce « manquements graves au processus électoral ».

Le Chef de l’Etat a voté ce matin à Fatick au centre El Hadji Thierno Mamadou Sall. A l’issue il a insisté sur la vitalité de la démocratie sénégalaise et rassuré sur la fiabilité non seulement du fichier électoral mais aussi du processus électoral et du code.

A Ziguinchor, le candidat à la mairie, le leader du parti Pastef a voté à l’école des filles des Hlm Néma. A la sortie de son bureau de vote à 9 h 50 mn, Ousmane Sonko a magnifié le calme qui prévaut dans toute la commune de Ziguinchor, espérant que cela va continuer jusqu’au terme de ce double scrutin.

«Les gens votent dans le calme, depuis ce matin. Il n’y a aucun problème. Aucune bousculade n’a été signalée sur le terrain. Ce ne sont que des élections territoriales. Après ce scrutin, nous allons nous retrouver, parce que nous sommes tous de Ziguinchor et nous nous connaissons», a dit Ousmane Sonko, rappelant que ce sont les Ziguinchorois qui sont appelés à choisir celui qu’ils croient avoir le meilleur profil.

Il a, par ailleurs, rappelé que ces élections sont «extrêmement importantes» pour leur coalition. «Elles sont d’un enjeu national», a-t-il précisé.

D’après Ousmane Sonko, la commune de Ziguinchor est un «enjeu symbolique». Au-delà du scrutin qui se déroule dans le calme, la tête de liste majoritaire de la coalition Yewi Askan Wi dit avoir constaté quelques impairs dus, a-t-il affirmé, à un transfert d’électeurs et d’une «distribution irrégulière» des cartes d’électeur. Selon lui, ce sont des «manquements graves au processus électoral».

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