Poème aux reines du monde – Par Aliou Ndong
Je ne sais par où commencer. Ces vagues déferlantes à perte de vue dans l’océan, étant difficile à cerner. Ces étoiles étincelantes qui brillent de mille lumières dans la galaxie, ne s’amusent pas aisément pour être comptées.
Ces trésors, oh combien précieux , nichés au fin fond des cavernes surplombées d’immenses montagnes ne sont pas faciles à accéder.
Ces êtres qui occupent nos pensées tous les jours, car indispensables à notre vie.
Nos moitiés qui illuminent nos chemins et préparent le dessein de nos spécimens dans une future vie.
Nos vaillantes mères qui ont usé sandales et pagnes sur les chemins caillouteux, en bravant avec courage, les intolérances de la vie.
Elles ont durant des années raté leurs sommeils pour nous procurer allègrement le nôtre.
Elles nous ont nourri par leur propre sang durant deux bonnes années, quel grand cœur.
Elles nous ont entretenu en se salissant jour et nuit , quelle générosité.
Elles ont veillé sur nous heure par heure qu’il pleuve ou neige , quelle magnanimité.
Elles nous accompagnaient et nous guidaient en faisant de nous leur priorité, quelle soumission.
Femmes, vous êtes les êtres de cœur dans ce monde .
Femmes, vous êtes la racine de l’arbre de vie
Femmes, vous êtes à l’image de l’eau , source de vie .
Femmes, vous êtes la représentation par essence du bonheur dans cette vie
Femmes, vous êtes, les rayons du soleil qui annoncent le jour
Femmes, vous êtes l’oxygène qui procurent la vie
Femmes, vous êtes le sang qui irrigue nos veines .
Femmes, vous êtes l’étoile polaire qui dicte sa suprématie dans le firmament
Femmes, vous êtes les fleurs qui embellissent les jardins de nos vies
Femmes, vous êtes la locomotive centrale qui tirent les wagons de ce train ( la vie ) qui nous dirige vers le futur de nos rêves .
Femmes, vous faites vibrer la racine de nos cœurs.
Femmes, vous êtes tout simplement la vie.
Bonne fête de 08 Mars.
Votre place dans cette vie est plus remarquable que celle de la planète Mars .
Je vous aime , qui vous aime je l’aime .
J’aurai aimé être poète pour chanter votre grandeur .
Aliou Ndong, journaliste à Kaolack