Kaolack

Bocar Diallo, « Les responsables de BBY Kaolack ont trompé le président Macky Sall lors de sa visite à Kaolack »

Bocar Diallo, professeur de lettres modernes au lycée Ngane Saer de kaolack
Bocar Diallo coordinateur de la Cojer départementale de Kaolack

Les responsables de la coalition BBY de Kaolack ont trompé le président de la République monsieur Macky Sall lors de sa visite à Kaolack.

« Une fille qui nage bien doit être donnée à un bon piroguier ».

La coalition BBY à Kaolack est entre le marteau des analphabètes, l’enclume des groupes de pressions et les mensonges des lobbystes de tous degrés. C’est le jeu d’enfants des bambins-barbus.

Le niveau politique à Kaolack est trop bas. Il est, à la limite, ridicule. Il se résume à l’argent, la sacrée pièce. Ce redoutable piège dans lequel les gens indignes sont embobinés. Malgré le récent débâcle des locales, la routine continue comme si de rien n’était. Et les mêmes causes se perpétuent et enfantent les mêmes effets. Des incapables qui bombardent des millions à la gueule des militants affamés pour que ces derniers, comme des chiens, s’érigent en griots et jurent fidélités à leur maître chanteur.

Et si tu refuses d’être dans ce groupe de meute de chiens de la chasse à courre tu seras combattu, dénigré. Et s’il faut mentir pour bénéficier des privilèges, la Cojer s ‘en éloigne, en vertu de la foi qui nous dicte la loi divine. Elle est au dessus de tout. C’est indigne d’un croyant. Nous pensons qu’il nous faut entretenir de francs rapports avec le tribunal de notre conscience d’abord et avant tout.

C’est le cas de la Cojer départementale de Kaolack. Cette belle fille vierge bien entretenue par des puceaux refuse de s’adonner à cette prostitution, à la débauche politique pour parler- franc avec le président de la République, s’est vu privée la parole lors de la visite du président Macky Sall à Kaolack, le samedi 12 mars 2002 à l’hôtel relais. À causes des jeux de micmacs de politiciens véreux et versatiles.

Car on aurait exigé de la structure de chanter des louanges d’un tel leader. C’est ce que nous avons refusé catégoriquement sans faiblesse coupable. Au nom de la dignité humaine d’abord, de l’autonomie de la structure, ensuite ; de l’impartialité des jeunes de la Cojer départementale de Kaolack dont je suis le dépositaire de l’autorité suprême, enfin. Nous sommes à l’équidistance de tous et nous ne serons le bras armé de personne. C’est une question de dignité qu’aucune somme d’argent le pourrait soudoyer. Nous avons préféré laisser des irresponsables bâtir leur empire politique sur des mensonges. Quant à mon équipe et moi avons décidé de suivre avec foi et détermination le chemin de l’éthique, de la morale en attendant que, tôt ou tard, la vérité jaillisse.

Que les chiens continuent à aboyer pour leurs maîtres. Et que ces maîtres continuent à s’acharner sur des jeunes innocents qui n’ont qu’un seul tort : le refus d’être manipulés par des clans et rivalités politiques. Nous sommes taxés d’être des ambitieux. Ils veulent tuer trop tôt le coordinateur avant que le trop tôt ne se réalise.  » Ce jeune homme est éloquent, compétent, franc et sans complexe ; s’il parle devant le président de la République c’est l’avènement de l’ère de jeunes qui s’ouvrirait. Barrons-lui la route. Il est leur porte étendard ».

Nous fustigeons cette barbarie à l’actif de certains arrivistes politiques qui pensent que la politique se résume au deal, au dénigrement, à la fumisterie, à la délation et à toutes les pratiques qui érodent la dignité humaine rien que pour exister. C’est dégueulasse.

La Cojer départementale de Kaolack fera face à la presse locale et nationale pour déverser sa bile. Elle adressera une lettre détaillée au président de la République à qui on a maquillé la vérité à travers des discours bidons lors de son passage à Kaolack. Nous utilisons le cerveau pour faire écrouler cet empire du mensonge, cet agrégat de lobbies.

Bocar Diallo coordinateur de la Cojer départementale de Kaolack

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