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[Tribune] Conflit russo-ukrainien : l’OTAN et le pacte de Varsovie – Par ASANTE Harouna

Sahara occidental - la guerre entre dans sa 2e année après la tension diplomatique entre l'Algérie et le Maroc
des armements

Le 4 avril 1949, les ministres des Affaires étrangères de 12 pays ont signé le Traité de l’Atlantique Nord à Washington. Les douze pays fondateurs de l’OTAN sont : Belgique, Canada, Danemark, États-Unis, France, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal et Royaume-Uni.

Quant au pacte de Varsovie, il est conclu le 14 Mai 1955 par l’URSS et les pays du bloc soviétique. Désireux de réagir à l’entrée de la République fédérale d’Allemagne dans l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (signé le 4 avril 1949), les dirigeants soviétiques mettent en place une alliance militaire défensive avec sept pays qui sont la République Démocratique Allemande, la Pologne, la Bulgarie, la Hongrie, la Tchécoslovaquie, la Roumanie et l’Albanie.

Le 25 février 1991 les ministres des Affaires étrangères et de la Défense de  l’U.R.S.S ,de la Bulgarie, de la Hongrie, de la  Pologne, de la Roumanie et de la Tchécoslovaquie se réunissent à Budapest pour dissoudre le pacte de Varsovie.

La dislocation de l’URSS et ses implications

Lors de la dislocation de l’URSS le 25 Décembre 1991. Mickael Gorbatchev ; huitième et dernier président de l’URSS démissionnait et déclarait ce poste éteint. La conditionnalité de l’accord de l’Union soviétique visant à permettre à l’Allemagne de l’Est d’être prise par l’Allemagne de l’Ouest et à la fin de la guerre froide était que l’ OTAN ne se développerait pas “d’un pouce vers l’est”.

Plusieurs personnes ont témoigné dans ce sens :

Lawrence Wilkerson , témoin des évènements affirme  lors d’une interview accordée le 03 Octobre 2014 à The Real News Network :“J’étais là quand nous avons dit aux Russes que nous allions en faire un membre, nous étions d’abord observateur puis membre”.

Bill Bradley avait abondé dans le même sens le 22 août 2009, dans Foreign Policy : «Lorsque j’ai parlé avec Baker, il a convenu qu’il avait dit à Gorbatchev que si l’Union soviétique autorisait la réunification allemande et l’adhésion à l’OTAN, l’Occident n’élargirait pas l’OTAN« d’un pouce vers l’est ».

Pour Mary Elise Sarotte, New York Times , 29 novembre 2009 : “M. Kohl a choisi de faire écho à M. Baker, pas à M. Bush. La chancelière a assuré à M. Gorbatchev, comme l’avait fait M. Baker, que «naturellement, l’OTAN ne pouvait pas étendre son territoire» en Allemagne de l’Est ».

M. Kohl et ses collaborateurs ont rendu public cette importante concession immédiatement lors d’une conférence de presse. Puis ils sont rentrés chez eux pour commencer à fusionner les deux Allemagne sous un seul système monétaire et économique «Selon les dossiers du bureau de Kohl, la chancelière a choisi de faire écho à Baker, pas à Bush, car la ligne plus douce de Baker était plus susceptible de produire les résultats souhaités par Kohl: l’autorisation de Moscou de commencer à réunifier l’Allemagne. Kohl a ainsi assuré à Gorbatchev que «naturellement, l’OTAN ne pouvait pas étendre son territoire au territoire actuel de [l’Allemagne de l’Est]».

Vladimir Poutine, alors officier du KGB était en poste à Dresde au moment de la chute du mur de Berlin.

De 12 membres à sa création, l’OTAN a néanmoins continué son expansion en intégrant même les anciens pays de l’URSS . La Russie qui sortait humiliée de l’effondrement de son bloc ne pouvait réagir face à cette expansion. Mais c’était une humiliation de trop.

Boris Eltsine remplaçait ainsi Gorbatchev à la tête d’une Russie détachée des quinze  autres pays qui constituaient le bloc soviétique. Poutine, alors maire de St Pétersbourg devenait l’un de ses plus proches collaborateurs. Chef du gouvernement de 1999 à 2000. Suite à la démission de Boris en le 31 Décembre 1999, il assure l’intérim puis devint président de plein pouvoir le 7 Mai 2000.

Mais déjà en 2005, tout le monde se souvient d’une interview de Poutine . Lors de ces échanges, il alertait les occidentaux sur l’élargissement de l’OTAN à l’Ukraine. Ce qui démontre déjà la délicatesse de ce problème.

La Russie et l’Ukraine, deux pays frères aujourd’hui divisés

La Rus’ est fondée à l’origine par les Varègues dirigés par le chef viking Riourik. En effet, l’expression Varègue est un nom donné aux Vikings de Suède dans l’empire byzantin et par les slaves orientaux. Selon le professeur Adolf Stender-Petersen, le terme Vaeringjar qui donna naissance au terme Varègues devrait être compris comme « des hommes qui pactisent dans une relation de responsabilité mutuelle » pour engager les biens, armes et navires en leur possession, ainsi que leurs propres vies, afin d’en tirer un profit à partager . En réalité , Riourik est un prince Varègue  né en 830 et mort en 879.  Cette dynastie va se slaviser par la suite.

La Rus ‘ de Kiev est l’Etat le plus étendu de l’Europe . Il atteint la mer noire, la Volga ainsi que le royaume de Pologne et du grand Duché de Lituanie.  La Rus ‘ est d’abord dirigée par les Riourikides, une dynastie d’origine scandinave. Les règnes de Vladimir le Grand et de son fils Iaroslav le sage.

Kiev , cité slave fondée par les Varègues en 864 était la capitale de la Rus’ de Kiev.

Bogdan Khmelnytsky , chef politique des cosaques d’Ukraine , en conflit avec la Varsovie cherche protection auprès de la Russie. Le  Traité de Pereïaslav est conclu en 1654 entre Les Cosaques zaporogues représentée par Bohdan et la Russie représentée par Alexis 1 er .  A travers cet accord, Bohdan ne contrôle qu’une partie de l’Ukraine. Mais son Etat continue de jouir d’une autonomie face à la Russie.

Depuis l’été 1917, la Russie connaît un processus de décomposition territoriale, que la prise du pouvoir par les bolcheviks amplifie. Des régions, qui entretenaient avec le pouvoir central des liens de plus en plus ténus au fil des mois, proclament leur indépendance, en Ukraine et en Biélorussie notamment suite au Traité de Brest-Litovsk. En 920, la République socialiste soviétique d’Ukraine est instaurée. Cette république soviétique ukrainienne absorbe de facto le territoire de l’ancienne république populaire d’Ukraine fondée en mars 1917 à la suite de la révolution de Lenine.

Une partie de l’Ukraine était dans l’empire tsariste. Une autre était dans la partie austro-hngroise.

Il est bon de rappeler que l’Ukraine était un pays membre de l’ex URSS depuis le 30 Décembre 1922. Ce n’est que le 12 Décembre 1991 que l’Ukraine fut détachée du bloc URSS.

Nikita Khrouchtchev, ancien président de l’URSS avait passé l’essentiel de sa jeunesse en Ukraine. Sergueï Khrouchtchev, père de Nikita Khrouchtchev occupait d’ailleurs plusieurs postes à l’extrême Est de l’Ukraine dans le Donbass. Il y travaillait en tant que cheminot, mineur et ouvrier de briqueterie. Nikita Khrouchtchev rejoignit son père à l’âge de 14 ans .  En 1921, à 27 ans,  il fut nommé en 1921 au poste de directeur adjoint des affaires politiques pour la mine de Routchenkovo en Ukraine. Même si les responsabilités de Khrouchtchev concernaient les affaires politiques, il s’impliqua pour essayer de relancer la production de la mine après le chaos des années de guerre. Il aida à remettre en état les machines et il portait son ancien uniforme de mineur lors de ses tournées d’inspection. Les performances de Khrouchtchev dans la mine de Routchenkovo furent remarquées et au milieu de l’année 1922, on lui offrit le poste de directeur de la mine de Pastoukhov à proximité. Mais il refusa cette nomination. En 1922 , il connut une ascension au parti communiste. Khrouchtchev retourna en Ukraine à la fin de l’année 1943, l’industrie était anéantie et l’agriculture devait faire face à de graves pénuries. Même si des millions d’Ukrainiens avaient été emmenés en Allemagne en tant que prisonniers de guerre ou travailleurs, il n’y avait pas assez de logements pour ceux qui restaient. Khrouchtchev se déplaçait dans tous les districts pour presser les travailleurs de renouveler leurs efforts. Il fit une courte visite dans sa ville natale de Kalinovka . Khrouchtchev ne retourna à Moscou qu’à la demande de Staline.

Dans ses mémoires publiés en 2006 (pp.16-17), Khrouchtchev écrit sur le peuple ukrainien :

« Je dirais que le peuple ukrainien m’a bien traité. Je me rappelle avec enthousiasme les années que j’y ai passé. Il s’agissait d’une période pleine de responsabilités mais plaisante car elle m’apportait de la satisfaction… Mais loin de moi l’idée d’accroître mon importance. L’ensemble du peuple ukrainien a réalisé de grands efforts. J’attribue le succès de l’Ukraine au peuple ukrainien dans son ensemble. Je ne m’étendrai pas davantage sur ce thème, mais en principe il est très facile à démontrer. Je suis moi-même Russe et je ne veux pas offenser les Russes. »

Volodymyr Zelensky, actuellement président de l’Ukraine parle lui aussi parfaitement le russe . Il l’avait en fait apprise au moment où son pays était membre de l’URSS.

La Crimée avait du temps de Boris Eltsine demandé le rattachement à la Russie. Ce que refusa Boris. Mais il demanda au gouvernement ukrainien de reconnaitre le caractère pro russe de la Crimée. Après la révolution EuroMaidan, le gouvernement ukrainien refusa de reconnaitre ces accords.[[

LE CALVAIRE DES HABITANTS DU DONBASS

Viktor Ianoukovytch est élu président le 7 février 2010. Lors de son investiture le 25 Février, il dénonce Il dénonce « des dettes colossales, la pauvreté, une économie qui s’effondre, la corruption ».  Le 21 avril 2010, Viktor Ianoukovytch avec Dimitri Medvedev, son homologue russe un traité portant d’une part sur le prolongement pour vingt-cinq ans du bail de la Flotte russe de la mer Noire basée à Sébastopol en Crimée et d’autre part sur la diminution du prix du gaz russe livré à l’Ukraine de 30 %. Sur le plan militaire, la Russie dispose d’une garnison de 13 000 hommes à Sébastopol.

Le Donbass est une région ukrainienne située dans l’est du pays, à la frontière avec la Russie. Il s’agit d’un vaste bassin minier et industriel de plus de 60 000 kilomètres carrés (à peu près l’équivalent de deux fois la superficie de la Belgique). Administrativement, le Donbass est composé des oblasts (régions administratives) de Donetsk et Louhansk. Journal Monde

En 1991, lors du referendum pour l’indépendance de l’Ukraine, 83,9% des électeurs du Donetsk ont voté oui et 83,6% de ceux de Lougansk ont voté dans le même sens.  Mais ce détachement de l’URSS se mue très rapidement en désillusion. L’économie du Donbass se détériore sévèrement.  En 1993, la production industrielle s’était effondrée, et les salaires s’étaient affaissés en moyenne de 80 % par rapport à 1990.

Selon Coline Maestraci, chercheure à l’université libre de Bruxelles, entre 2014 et 2020 la guerre du Donbass a fait 13.000 morts et 1.5 million de déplacés devant l’indifférence des médias.

En novembre 2014, les autorités de Kiev ont décidé la fin de toute activité gouvernementale sur les territoires non contrôlés par l’armée ukrainienne et l’arrêt du versement des allocations sociales – y compris les retraites – à tous les résidents n’étant pas enregistrés en tant que déplacés internes. Le motif invoqué est de ne pas financer d’une façon ou d’une autre les républiques séparatistes.

Les populations de cette zone vivent depuis 2014 dans une atmosphère de harcèlement, de marginalisation de la part du régime ukrainien à l’indifférence de tous. Ces populations face à ces souffrances ont fini par placer leur espoir afin de reconnaitre leur indépendance. Un acte dont Poutine s’était abstenu jusque-là.

LES ACCORDS DE MINSK

Le Protocole de Minsk est l’ensemble des accords passés entre l’Ukraine et les régions  de Lougansk et de Donetsk sous la supervision de la Russie et de l’Allemagne.

Le 5 septembre 2014, le gouvernement ukrainien et représentants des républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk ont signé à Minsk, capitale de la Biélorussie, le Protocole de Minsk, ultérieurement appelé Minsk I. Ces accords ont été signés sous les auspices de l’OSCE et de la Russie. L’objectif était de parvenir à la cessation des hostilités dans cette région meurtrie.

Dans ses détails, le Protocole de Minsk présentait un « plan de paix en 15 points » que le président ukrainien Porochenko avait proposé le 20 juin 2014. Il a été complété le 19 septembre 2014 par un Mémorandum qui précisait les conditions d’un cessez-le-feu le 11 février 2015.

Suite à cet accord, les deux parties doivent respecter un cessez-le-feu et retirer leurs troupes et leur matériel militaire. L’Ukraine doit amnistier les participants au conflit, procéder à des élections locales et, dans la Constitution, reconnaître à la région une autonomie de fait. La Russie doit rapatrier son matériel et ses mercenaires, veiller à ce que les formations militaires aient déposé les armes et rendre à l’Ukraine le contrôle de sa frontière avec la Russie.

Début du conflit russo-ukrainien

Le lundi 21 Février 2022, Vladimir Poutine, Président de la fédération de Russie   reconnait l’indépendance de deux régions séparatistes de l’Ukraine à savoir Donetsk et Lougansk . Il est bon de rappeler que Nikita Krouchtchev, ancien président de l’URSS venait de l’Ukraine.

Il affirmait : « Je juge nécessaire de prendre cette décision qui était mûre depuis longtemps : immédiatement reconnaître l’indépendance de la République populaire de Donetsk et de la République populaire de Lougansk », a dit le président russe dans une allocution télévisée.

Il a demandé au Parlement russe « d’approuver cette décision puis de ratifier les accords d’amitié et d’entraide avec les deux républiques ».

Mais il n’a pas manqué d’avertir le gouvernement ukrainien de toute attaque envers ces nouveaux « Etats  »  de Donetsk et Lougansk. Ces régions feront malheureusement l’objet de l’attaque du régime ukrainien. Ce qui amène la Russie à intervenir . Mais la Russie soupçonnant l’Ukraine de développer les armes chimiques décide de l’envahir en vue de neutraliser ces sites.

L’attitude des USA et de l’OTAN dans le conflit

Joe Biden qui menaçait Poutine de tous les foudres refuse de réagir contre la Russie. Florence Parly , ministre des armées de la France dit clairement à un journaliste qu’on ne veut pas d’une confrontation militaire du fait que la Russie possède l’arme nucléaire . Le président ukrainien qui semblait vouloir adhérer à l’OTAN parle d’abandon en plein vol. Pour certains analystes,  l’OTAN  avait juste voulu se servir de l’Ukraine comme chair à canon.

L’occident se limitait à vouloir sanctionner la Russie. Mais l’Allemagne, pays membre de l’OTAN insiste pour que les sanctions ne comprennent pas le gaz russe dont elle est en grande partie dépendante. Face à son retrait du SWIFT, la Russie se tourne vers le CIPS chinois. Encore un autre grand coup à l’occident. L’Inde quant à elle décide d’acheter le pétrole russe en rouble .

Pour faire face à la montée du prix du pétrole, les Etats-Unis se tournent vers le Venezuela de Nicolas Maduro qui leur opposent une fin de non-recevoir.

Les pays de l’OTAN quant à eux refusent de s’engager militairement sur le terrain. Ils continuent d’envoyer des armes à l’Ukraine. Quand Zelensky a demandé une zone d’exclusion aérienne, les pays de l’OTAN le lui ont refusé. Zelensky, un peu déçu semble demander un dialogue avec Poutine.

Lorsque les 30 pays membres de l’OTAN se sont réunis le jeudi 24 Mars 2022 à Bruxelles pour soutenir l’Ukraine contre la Russie, Volodymyr Zelensky déclarait la veille dans un message vidéo : » Nous attendons des mesures significatives. De la part de l’OTAN, du G7 et de l’UE. » Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN affirmait lors de la rencontre que Poutine avait commis une « erreur » et avait « sous-estimé » la capacité de résistance de l’Ukraine. L’OTAN se contentait d’annoncer le déploiement des groupements tactiques en Roumanie, Bulgarie, Hongrie et Slovaquie. Mais le Jens précisait : « Il n’y aura pas de troupes de l’OTAN sur le terrain en Ukraine, ni d’avions dans le ciel. Une zone d’exclusion aérienne, il faut la faire respecter et cela nécessiterait d’attaquer les défenses antiaériennes et d’abattre les avions russes. Cela provoquerait une guerre entre l’OTAN et la Russie. » Joe Biden, président des USA quant à lui, déclarait que l’OTAN promet une réponse si la Russie utilise des armes chimiques.  Il n’avait pas oublié de qualifier Poutine de « boucher » et de « dictateur ». Il affirmait aussi : « Pour l’amour de Dieu, cet homme (Poutine) ne peut pas rester au pouvoir ». La maison blanche tempère plus tard en affirmant que Biden n’avait pas appelé à un changement de régime en Russie. Des pays européens comme l’Allemagne et la France semblent  se rendre compte que cette posture de guerre des mots  de Biden ne prospère pas . Pour Anthony Bellanger, ces derniers loin de chercher à envenimer la situation,  privilégient maintenant  la voie de la diplomatie.

Mais la fin de ce sommet ne semble pas avoir apporté une issue heureuse à ce conflit.  Les deux peuples frères restent encore en confrontation.

L’appel à la Russie et à l’Ukraine

Aux termes de cette analyse, nous remarquons tous que la Russie et l’Ukraine ont des liens multiséculaires. Unis par l’histoire, ils ont aussi été unis par la géographie comme nous l’avons évoqué. Ils sont mêmes liés par la langue et par le sang. Ils doivent arrêter de se regarder les uns les autres comme des étrangers. La Russie n’a pas un choix à imposer à l’Ukraine. Elle n’a pas non plus le droit d’envahir un autre pays quels que soient les liens qui les unissent. Cependant les ukrainiens devraient aussi refuser toute action interne ou venant de l’extérieur qui mettrait en mal la bonne cohabitation avec leur voisin. Les dirigeants ukrainiens, loin de chercher à attiser les tensions entre l’OTAN et la Russie pourraient contribuer à les apaiser.

NB : Dans le passé, la Rus’ était l’ancienne entité politique commune à la Biélorussie, la Russie et l’Ukraine. Quant à la Rus’ de Kiev, elle fait référence à la Russie kiévienne.

Auteur

ASANTE Harouna

Chercheur indépendant

asanteh@live.fr

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