Législatives 2022 : le Conseil constitutionnel accepte d’examiner la requete de Jammi Gox Yi
« Je viens de sortir du Conseil constitutionnel, le greffier a enregistré tous les documents et m’a fait signer une décharge ». C’est le propos tenu par Massiré Diémé, mandataire national du Mouvement citoyen Jámmi Gox Yi, qui vient d’introduire une nouvelle requête auprès des sept sages.
En effet, le Conseil avait déclaré la requête de Jámmi Gox Yi « irrecevable », considérant qu’il n’avait pas été saisi par le bon mandataire, sur la base de la notification de rejet produite par le ministère de l’intérieur où il est mentionné le nom de Jean Pascal Correa, comme mandataire. Ce qui constituait une erreur de la Direction générale des élections (DGE), qui avait reçu et travaillé avec M. Massiré Diémé comme seul mandataire, et qui, au lieu de mettre la notification au nom de M. Diémé, l’a mise au nom du mandataire suppléant (Jean Pascal Correa), lequel n’était même pas présent. Ainsi, la DGE a induit en erreur le Conseil constitutionnel sur l’identité du mandataire national.
Cette méprise de l’Administration électorale ne saurait être imputée aux candidats à la députation, a étayé M. Diémé devant la haute juridiction. Ainsi a-t-il produit tous les documents qui prouvaient qu’il est bel et bien le mandataire principal de la liste dirigée par l’ancien journaliste Fadel Barro.
Jámmi Gox Yi a bon espoir que le Conseil constitutionnel, qui a bien voulu accepter sa re-saisine, ira jusqu’au bout, en rétablissant le droit et la liberté pour chaque citoyen de concourir aux suffrages universels. Dans cet esprit, les citoyens restent les seuls à décider, le jour du scrutin, qui doit et qui ne doit pas aller à l’Assemblée nationale.
M. Diémé annonce d’ores et déjà une prochaine adresse de Jámmi Gox Yi à l’intention du Conseil Constitutionnel, signée par sa tête de liste, Fadel Barro.
Dox Jámmi Xeex Nooteel
Dakar, le 25 mai 2022