Agriculture

Mise en place des semences et intrants agricoles : les producteurs kaolackois toujours dans l’impasse

Mise en place des semences et intrants agricoles : les producteurs kaolackois toujours dans l'impasse
Mise en place des semences et intrants agricoles

Pour les opérateurs, la vraie question à laquelle l’Etat doit d’urgence apporter une réponse plausible repose en effet sur le marché des intrants. Cette année, compte tenu de certains facteurs liés au Covid-19  et la guerre en Ukraine, le prix accordé aux intrants connaît une flambée qui n’a jamais été connue des producteurs sénégalais.

Selon le président régional des organismes privés et stockeurs du Sénégalais El Hadji Bou Goumbala, « cette cherté du prix de l’engrais a aujourd’hui poussé l’Etat à réduire les 150 mille tonnes qu’il avait prévues de mettre à la disposition des producteurs à 115.000 tonnes. L’urée qui coûtait 319 mille FCFA la tonne revient aujourd’hui à l’Etat à 750 mille FCFA. Si c’est à l’étranger, le prix revient à 680 mille voire 700 mille FCFA la tonne, soit le triple du prix fixé pendant ces dernières années ».

Le président régional des Ops poursuit par ailleurs : « quant aux différents types d’engrais (6/20/10, 15/10/10, 15/15/15, 10/10/20,), ce qui s’achetait sur le marché au prix de 175 mille FCFA et qui concerne l’arachide, est vendu aujourd’hui à 295 mille FCFA ».

Le président El Hadji Bou Goumbala, face à cette flambée difficile à maîtriser, exhorte toutefois l’Etat à reprendre la gestion de l’usine des Industries Chimiques du Sénégal (Ics) ou, à défaut, à reprendre son contrôle. Comme c’est d’ailleurs le cas avec la Sonacos. Surtout, pour éviter de favoriser certains pays voisins au détriment des producteurs sénégalais.

Et, conclut-il, « savoir avant tout que les Ics constituent un patrimoine national, une souveraineté, qui fonde essentiellement le développement de la politique agricole du pays qu’on doit jalousement garder».

 

Avec Sud Quotidien

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