Sécurité alimentaire : quand des aliments exposent la population aux maladies chroniques
Une étude sur la situation de l’alimentation dans le pays a été faite par le Secrétariat Exécutif du Conseil National de Sécurité Alimentaire (SECNSA) hier à Dakar. Les résultats ont été partagés aux acteurs de la région durant un comité régional de développement, indexe les pratiques alimentaires courantes dans les ménages comme sources de dangers pour les populations exposées à plusieurs maladies chroniques non transmissibles.
Un forum national qui a été organisé à cet effet montre la situation de la prospective alimentaire, qui vient d’être présentée aux acteurs de la région a dépeint un tableau très reluisant des pratiques alimentaires courantes des Sénégalais qui mangent trop sucré, trop salé (20 à 30 g par jour, 4 à 5 fois plus que les normes de l’Oms) et trop gras. S’y ajoute, la restauration de rue sans qualité et sans sécurité sanitaire des aliments, Entre autre déterminant, indique-t-on, à l’origine de « maladies non transmissibles, telles que l’hypertension artérielle, le diabète et le cancer, dont le coût est supporté par les subventions de l’Etat et les populations déjà vulnérabilisées par d’autres facteurs ».
Le Secrétariat Exécutif du Conseil National de Sécurité Alimentaire (SECNSA), à encourager la consommation des produits locaux en faisant la promotion d’une alimentation saine et nutritive aux regards des prospectives alimentaires noté. À cet effet, le secrétaire exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire Jean Pierre Senghor, a prescrit « la mise en place d’une plateforme, en l’occurrence, un cadre de discussion qui permettra aux acteurs de s’approprier des résultats, tout en les adaptant aux réalités locales, afin de positionner des stratégies et des mécanismes pour booster la valorisation des produits locaux et promouvoir une agriculture durable ».
Dans le secteur de l’agriculture de la région de Matam des écueils se positionnent. Le directeur régional du développement rural qui fléchit l’alerte, après avoir plaidé pour « une meilleure labellisation des produits agricoles et leur conservation », souhaite repenser « la distribution des terres agricoles en trouvant des mécanismes pour encourager l’agrobusiness ».
Avec Sénéweb