Affaire Pape Mamadou Seck : la Dap confirme écarte la rumeur de son décès en prison
« C’est ce qui est arrivé et c’est la vérité. Mais, chacun a le droit de s’interroger sur cette évasion ». C’est en ces termes que le Colonel Jean Bertrand Bocandé, directeur de l’Administration pénitentiaire (Dap) a mis fin aux rumeurs sur une supposée mort de Pape Mamadou Seck, présumé membre de la « force spéciale », a appris klinfos.com.
Le patron des matons qui a confirmé que le prévenu s’est évadé dans la nuit du 9 au 10 juillet, a appelé ce dernier à revenir à la raison et à se rendre « pour se soigner et laver son honneur s’il croit qu’il n’a pas commis de faute ». Le Colonel Bocandé a également invité les citoyens a aider l’Administration pénitentiaire à le retrouver.
L’administration pénitentiaire est catégorique : Pape Mamadou Seck, membre présumé de la « force spéciale » s’est bel et bien évadé du « pavillon spécial » de l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar. Cette déclaration du directeur de l’Administration pénitentiaire (Dap), le colonel Jean Bertrand Bocandé, lors d’un point de presse hier jeudi intervient alors que la rumeur faisant état du décès en prison de Seck, à la suite de présumés actes de tortures qu’il auraient subi, n’a cessé d’enfler.
En effet, le directeur de l’Administration pénitentiaire (Dap) a tenu à éclairer la lanterne des Sénégalais par rapport à l’évasion de Pape Mamadou Seck et lever tout équivoque. Ainsi, en présence de l’inspecteur régional de l’Administration pénitentiaire de Dakar, le colonel Jean Bertrand Bocandé a retracé ce qu’il convient d’appeler le film de l’évasion.
Alors que sur l’affaire François Mancabou, du nom de cet élément supposé de la «Force spéciale» arrêté par la police en marge de la manifestation interdite de Yewwi Askan Wi, le 17 juin dernier, le colonel Bocandé a dit à la presse que ce dernier n’est pas arrivé en prison mais était en garde-à-vue.
Selon les informations, Mancabou était hospitalisé à l’Hôpital Principal de Dakar pour des soins. Aussitôt après l’annonce de son décès, Amnesty Sénégal à sorti un communiqué pour réclamer une autopsie et l’ouverture d’une enquête. En effet, selon l’organisation, « les autorités ont agi pour empêcher au médecin mandaté par la famille d’avoir accès au malade et à son dossier médical. ». Pour rappel, la famille avait affirmé que Mancabou avait été torturé par la police.
Kiné NDIAYE