Pikine : Oustaz Sohibou tente de violer une dame qui dort aux côtés de son mari
Une rocambolesque affaire de mœurs secoue depuis samedi dernier Pikine Chavanel, quartier de la banlieue dakaroise. Un enseignant coranique du nom de Sohibou B, 28 ans, a fait irruption nuitamment dans la chambre conjugale d’un couple pour tenter de violer la dame, qui, pourtant, dormait dans un lit à côté de son mari.
La dame A. D. l’a échappé belle. Elle a subi une tentative de viol dans son lit conjugal. Les faits se sont déroulés samedi dernier. Avec la chaleur étouffante de ces derniers jours, la jeune femme s’est retirée dans sa chambre conjugale avec son mari en laissant la porte ouverte, histoire de profiter de la fraîcheur de la nuit.
Il entre dans la chambre du couple endormi, caresse la dame et tente d’écarter ses jambes
Sans avoir eu le temps de refermer la porte, ils sombrent dans un sommeil profond. Vers 4h 30mn du matin, un individu identifié plus tard comme Sohibou B. profite de l’occasion et s’introduit sur la pointe des pieds dans la piaule du couple. Voyant que ces derniers sont dans les bras de Morphée, il se dirige à pas feutrés vers la dame et commence à lui caresser le corps et lui exerce des attouchements au niveau des pieds. Face à l’inertie de celle-ci, il lui tient les deux jambes et tente de les écarter pour la violer.
Elle bondit du lit et alerte son mari, qui voit l’intrus, torse nu et en caleçon, s’enfuir
La jeune femme éprouve un brusque tressaillement du corps, flaire la présence discrète d’un intrus dans la pièce et se réveille en sursaut. Elle bondit de son lit et alerte son mari. Celui-ci se réveille à son tour, promène le regard aux quatre coins de la pièce obscure et voit un individu torse nu et portant un caleçon qui sort de la chambre conjugale au pas de course.
Soihibou se réfugie dans la chambre de son cousin et feint de dormir
Les deux conjoints poursuivent l’intrus qui se précipite et s’engouffre en catastrophe dans la chambre de son parent nommé S. Bathily, qui est un voisin du couple. Il se jette alors dans le lit et fait semblant de dormir en ronflant. Ses poursuivants le tirent du «sommeil» et l’accablent de toutes sortes d’injures. Le voisinage débarque, s’imprègne des tenants et aboutissants de l’affaire et se laisse aller à des commentaires.
Il nie sans convaincre
Le mis en cause est interpellé et conduit manu militari au commissariat d’arrondissement de Pikine sous la clameur populaire par le couple, aidé en cela par des bonnes volontés du quartier. Face aux enquêteurs, Soihibou B, se disant enseignant coranique, opte pour la stratégie de la dénégation à tout va et plaide non coupable. Quid de sa présence durant des heures creuses de la nuit dans la chambre du nommé S. Bathily, fut-il son parent ? Le détraqué sexuel présumé rétorque avoir l’habitude de passer la nuit dans ladite chambre. Il renseigne se trouver là-bas au moment des faits. «J’ai dormi, comme d’habitude, dans la chambre de mon cousin S. Bathily. Certes, j’étais torse nu, et je portais aussi un caleçon durant la nuit des faits, mais, je suis innocent. J’ai été réveillé par le vacarme et d’autres accusations portées contre moi par les deux conjoints. Et pourtant, il y avait d’autres locataires qui dormaient sous la véranda», tente de se défendre l’enseignant coranique. Qui a été arrêté puis placé en garde à vue pour attentat à la pudeur et tentative de viol.
Vieux Père NDIAYE