Affaire Sweet Beauty : Ousmane Sonko auditionné le 3 novembre
Après une pause de plusieurs mois, le Doyen des juges d’instruction reprend le dossier opposant Adji Sarr à Ousmane Sonko. Oumar Maham Diallo va procéder à l’audition tant attendu de l’opposant politique. Ousmane Sonko sera entendu sur le fond du dossier, lejeudi 3 novembre prochain. Une audition qui a provoqué le branle-bas de combat au niveau des forces de l’ordre. En effet, pour parer à d’éventuels troubles à l’ordre public, les forces de défense et de sécurité sont sur le qui-vive.
A peine revenu des vacances judiciaires, le Doyen des juges rouvre le dossier opposant Adji Sarr à Ousmane Sonko. Cette affaire s’emballe à nouveau après une pause de plusieurs mois. Selon nos informations, le magistrat instructeur va démarrer par l’audition tant attendu du leader de Pastef. Il a prévu l’audition d’Ousmane Sonko pour le jeudi 3 novembre prochain. L’opposant politique sera mis sous le feu roulant des questions du magistrat instructeur.
Ce dernier qui a commencé son information par une audition, pour ainsi dire, en entonnoir, termine donc par le président du Pastef qui est le principal concerné dans cette affaire. Le juge d’instruction détient ainsi tous les éléments pour mener à bien son interrogatoire. Car, faut-il le souligner, il a procédé d’abord àl’audition d’Adji Sarr, partie civile dans le dossier.Il est passé ensuite à l’interrogatoire de Ndèye Khady Ndiaye, inculpée dans l’affaire. Sidy Mohamed Mbaye, «témoin», a été aussi entendu.
Le dernier acte posé par le Doyen des juges décide a été la confrontation entre AdjiSarr et Ndèye Khady Ndiaye. Le prochain acte sera l’audition au fond de l’inculpé principal, en l’occurrence le président du Pastef.
Selon nos sources, ce dernier était disposé depuis longtemps à répondre aux questions du magistrat instructeur. Le juge attendait-il le moment propice ? Probablement. Quoi qu’il en soit, les forces de défense et de sécurité sont déjà sur le qui-vive. Des instructions sont données pour que tout le monde soit aux aguets. Les forces de l’ordre veulent éviter des troubles à l’ordre public ; un remake des évènements de mars 2021 lorsque le Doyen des juges voulait procéder à l’inculpation du leader de Pastef.
Déjà, un accord avait été trouvé avec Ousmane Sonko de faire une sortie pour demander à ses partisans de rester calmes, car il ne s’agit que d’une audition. Seulement, cet appel au calme semble être oublié.En tout cas, il n’a pas suffi, apparemment, à calmer les ardeurs de ses partisans. Car, il y a quelques semaines, lorsque les rumeurs de l’audition de l’opposant politiques étaient véhiculées, il y a eu des agitations au niveau des réseaux sociaux où plusieurs de ses partisans se disaient déterminés à l’accompagner. Il est quasiment improbable qu’ils restent chez eux pour juste attendre.
Alassane DRAME