Justice

Confrontation Sonko-Adji Sarr : Pastef démonte les incohérences de la masseuse et demande un non-lieu total

Bassirou Diomaye Faye PASTEF
Bassirou Diomaye Faye, PASTEF

24 heures après la première face à face entre son leader Ousmane Sonko et son accusatrice Adji Sarr, le bureau politique des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef-Les Patriotes) a animé une conférence de presse pour demander le non-lieu total pour son président. Bassirou Diomaye Faye et Cie fondent leur demande sur l’inexistence de preuves dans cette affaire. Pour eux, tout cela découle de la volonté d’un président impopulaire qui veut briguer un troisième mandat anticonstitutionnel et qui ne veut faire face à aucun adversaire sérieux. Les partisans de Ousmane Sonko ont profité de l’occasion pour dénoncer l’arrestation de leur camarade Fallidou Keita arrêté pour un post sur sa page Facebook à propos de l’affaire de la disparation des deux militaires.

De dangereuses pratiques injustices sont entrain de guetter ce pays qui si on prend garde risquent de bruler le définitivement. C’est en ces termes le bureau politique des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef-Les Patriotes) a qualifié la situation qui prévaut au Sénégal et qui selon eux fait penser à ce qui se passe dans les dictatures. Revenant sur la confrontation entre Ousmane Sonko et la masseuse Adji Sarr, Bassirou Diomaye Faye et Cie regrettent que le pays ai compté autant de morts et de dégâts matériel pour un complot orchestré et par des politiciens et qui ont fait jouer à la dame Adji Sarr le premier rôle.

« On en est arrivé dans notre pays à admettre qu’une petite fille, manipulée par des comploteurs, joue allégrement comme le ferai un enfant avec ses joue avec des vies humaines qu’on étale, un peuple soudé qu’on partitionne. Des démenties aux témoignages à charge en passant par les enregistrements révélateurs d’un complot jusqu’au rapport interne de la gendarmerie tout montre que le complot, qui ne fait plus l’ombre d’un doute, a été ourdi pour liquider un adversaire politique dans un pays qu’on dit de la démocratie en Afrique. », a déclaré Bassirou Diomaye Faye.

Poursuivant, il dit que « l’accusation de viols répétés, sous menace de arme à feu, qui a écrit une plainte dans laquelle elle-même vise les dispositions pertinentes du code pénal a avoué hier devant le juge d’instruction qu’elle n’était pas en mesure de répondre aux questions des avocats en français parce que son niveau d’étude ne lui permet pas de comprendre et de répondre ».

« Cette accusatrice qu’on croyait jusque hier enceinte de 25 mois, a dit au Sénégal que jamais elle n’a été enceinte. On se rappelle qu’en plein complot, elle avait une conférence de presse pour dire qu’elle était enceinte de la personne qu’elle accusait. Et on continue à croire qu’avec ces histoires relayées çà et là plus sulfureuses les unes que les autres avec des versions incohérentes toujours changeantes qu’on peut salir la réputation d’un honnête citoyen et le discrédité au pays des électeurs sénégalais. Parce qu’on sait qu’on a échoué avec la force et la détermination du peuple sénégalais à prix de sacrifices à l’écarter de la course présidentielle. Le président Sonko sera candidat s’il plait à Dieu en 2024 », pense-t-il savoir, disant qu’au regard de ce qui s’est passé, il est temps que la fin cette macabre récréation qui discrédite les institutions de ce pays, qui jette en pâture notre Etat, qui rabaisse la dignité du peuple sénégalais dans toute sa fierté soit sifflée.

« Trop c’est trop. On ne peut pas continue à laisser une gamine avec des manipulateurs et des manipulatrices qui s’enrichissent sur sa naïveté et sur l’irresponsabilité de sa famille qui l’a totalement abandonné, continue à jouer avec la sécurité nationale avec la cohésion nationale, avec la quiétude nationale. On n’est plus dans une logique de manifestation de la vérité. Le complot est établi, les enregistrements sonores et le rapport interne de la gendarmerie le prouvent et les incohérences et les mutisme de l’accusatrice qui a tout le temps clamé qu’elle détenait des preuves qu’elle verserait au dossier du juge suffisent à démontrer ce complot. Il est temps qu’on arrête », a-t-il encore fait savoir. Avant d’interpeller l’opinion.

« Ce que nous demandons aujourd’hui, face au monde, devant l’opinion nationale et internationale c’est la fin de cette persécution qui ne dit pas son nom. On convoque, on reconvoque, on auditionne à tout va un citoyen libre qui défère tranquillement à la convocation du juge. C’est toujours à 4 heures du matin qu’on barricade son domicile pour ne lever les barrières qu’à 23 heures empêchant sa famille, ses amis, ses camarades de parti de lui apporter leur soutien. Et on regarde faire comme si tout était normal. Il est temps qu’on arrête cette persécution », regrette l’inspecteur des impôts et domaine.

Mais s’il en est ainsi, c’est que pense le secrétaire général de Pastef, le peuple sénégalais ne mérite pas ça, le peuple sénégalais est un grand peuple. « Il ne faudrait pas que dans une parenthèse de 12 ans qu’un homme qui n’est pas à la hauteur de cette grandeur nous rabaisse à son rang. Ce que nous demandons c’est le non-lieu total pour siffler la fin de cette récréation. Parce qu’on n’est pas dans une logique de manifestation de la vérité quand on refuse obstinément à de convoquer des personnes que tout cite dans cette affaire comme étant des membres du complot. On ne peut pas être dans une logique de manifestation de la vérité quand on sélectionne les personne qu’on veut entendre et qu’on se dispense de certaines personnes qui sont impliquées dans un complot qui nous a couté près de 20 morts », fustige encore Bassirou Diomaye Faye.

Profitant de l’occasion pour dénoncer l’arrestation de leur camarade Fadilou Keita, arrêté pour un post sur sa page Facebook à propos de l’affaire de la disparation des deux militaires, les camarades de Ousmane Sonko parlent d’une tentative de dissimuler leur déconvenue lors de la confrontation alors que Adji Sarr n’a apporté aucun preuve.

« Qu’est-ce que Fadilou Keita a dit sur ce post Facebook qui soit plus grave que ce que Ameth Suzanne Camara a dit sur le plateau de Sen Tv et qui est aujourd’hui libre de ses mouvements. Il a tout simplement émis une opinion et dans un pays normal, les gens ont le droit d’émettre des opinion sur les événements qui interpellent leur pays. Nous demandons sa libération immédiate ainsi celle de tous les otages politique du régime du président Macky Sall », a-t-il martelé.

Babacar SALL

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