AFP : Moustapha Niass évoque son avenir à la tête de la formation de gauche
Présent à la conférence de presse des membres du secrétariat exécutif de la coalition Benno Bokk Yaakaar, Moustapha Niass a évoqué sa longévité à la tête de sa formation politique, l’Alliance des forces de progrès (Afp). L’ancien président de l’Assemblée nationale du Sénégal a assuré que s’il continue de présider l’Afp depuis 23 ans, c’est seulement parce que au sein du parti personne n’est encore disposé à reprendre les reines. Il assure que bientôt le parti tiendra son congrès et désignera un nouveau Secrétaire général.
« Il y’a 12 ans j’ai demandé à l’Afp de préparer ma succession à la tête de mon parti. Vous savez pourquoi j’ai fait cette demande, c’est parce que j’avais fini de compter que qu’au sein de l’Afp au moins 30 personnes, des hommes comme des femmes, capables de reprendre les reines du parti. Je sais que toutes ces personnes sont à même de diriger le parti parce qu’elles en ont l’expérience, qu’elles en ont l’expérience, qu’elles en ont la détermination. Mais surtout qu’elles en sont capables de par leur patriotisme », a indiqué Moustapha Niass.
Poursuivant, celui qui fut premier ministre du Sénégal sous deux régimes assure être allé plus loin. « Le 16 juin dernier coïncidant avec la 23e anniversaire de l’Afp, j’ai rappelé à mes camarades présents que si je continue à présider l’Afp c’est juste parce que je n’ai pas encore quelqu’un pour me remplacer. La dernière fois que la direction du parti s’est réunie, j’étais en France. Mais les camarades de la direction du parti ont décidé de me laisser à la tête du parti en attendant que la fin de la vente des cartes. C’est pour dire que nous sommes dans le processus pour arriver à la désignation d’un nouveau leader du parti. », dit-il.
Et de poursuivre pour dire à qui veut l’entendre « la tenue d’un congrès nécessite un certain travail et nous sommes là-dessus ». « Mais quoi qu’il en soit, même si je suis toujours à la tête du parti, je ne cesse de responsabiliser les plus jeunes. Il doit en être ainsi parce que je sais que tout pouvoir temporaire a une fin. Au moment du congrès, c’est celui que les camarades auront choisi, qui qu’il soit qui présidera le parti », a-t-il encore indiqué.
Gnilane DIOUF