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Aliou Sané devant la Chambre d’Accusation : la société civile dénonce un harcèlement judiciaire

ALIOU SANÉ LEADER DE Y'EN A MARRE
Aliou Sané, Y'en a marre

C’est demain que le dossier du membre de Y’en a marre, Aliou Sané sera appelé devant la Chambre d’accusation de la Cour d’Appel de Dakar. Toutefois, il y a une plaidoirie avant l’heure. Et c’est celle de la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO), de la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH), dU Think Tank AfrikaJom Center, d’Article 19/Afrique de l’Ouest et d’Amnesty International Sénégal.

«Nos organisations dénoncent le harcèlement judiciaire contre M. Aliou Sané ainsi que les demandes d’ouverture d’informations judiciaires contre des personnes pour des délits qui auraient dû être jugés en flagrant délit. Elles demandent l’abandon des poursuites judiciaires contre M. Aliou Sané ainsi que toutes les personnes détenues pour avoir exercé leur droit à la liberté d’opinion et d’expression et leur droit de réunion pacifique ; des droits garantis par la Constitution et des traités régionaux et internationaux de droits humains dont l’Etat du Sénégal est partie, notamment la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples et le Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques », ont déclaré Seydi Gassama et Cie, dans un communiqué reçu, ce lundi 17 juillet.

Ces derniers se disent «vivement préoccupés par l’appel interjeté par le Procureur de la République contre la décision de mise en liberté provisoire accordée au leader du mouvement Y en a marre ». «L’appel du Procureur de la république près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar contre l’ordonnance du juge d’instruction du Deuxième cabinet, sera examiné ce mardi 18 juillet 2023 par la Chambre d’accusation. Monsieur Aliou Sané a été interpellé le lundi 29 mai 2023 à la Cité Keur Gorgui à Dakar alors qu’il tentait de rejoindre d’autres personnalités politiques et de la société civile pour rendre visite au leader du parti PASTEF, Ousmane Sonko. Placé en garde à vue et déféré au parquet, il est poursuivi pour ‘’actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou entraîner des troubles politiques graves et actions diverses’’ », ont -ils rappelé.

Par ailleurs, inculpé par le juge d’instruction du deuxième cabinet, le sieur Sané a obtenu une liberté provisoire après l’examen par le juge des éléments établissant le caractère infondé des charges, notamment des images de la vidéo de son arrestation.

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