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Sénégal : annoncée pour 2023, la sortie du premier baril de pétrole repoussée à la mi-2024

plateforme-petroliere offshore
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À la suite d’un examen des coûts et du calendrier, le géant australien de l’énergie Woodside a révisé son estimation des coûts et son calendrier pour le démarrage du premier développement pétrolier offshore du Sénégal en raison de l’identification des travaux de réparation nécessaires sur un flottant, la production, le stockage et le déchargement (FPSO ) navire destiné à ce projet.

La société australienne travaille sur la phase 1 de développement du champ de Sangomar , ciblant environ 230 millions de barils de pétrole brut, depuis que le projet a été sanctionné en janvier 2020 . En conséquence, Woodside a attribué le contrat de fourniture du FPSO, du nom du premier président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor , pour le projet au MODEC la même année.

En janvier 2023, la campagne d’installation sous-marine avait progressé, l’installation du pipeline rigide étant achevée à 69 %. Le programme de forage de développement s’est poursuivi avec sept des 23 puits terminés tandis que la phase de construction du FPSO s’est achevée en Chine.

Ensuite, le FPSO a été transféré à Singapour pour terminer l’intégration et la pré-mise en service des topsides. Le projet était achevé à 77 % à la fin du quatrième trimestre de 2022. Le premier pétrole était prévu fin 2023.

Cependant, comme des travaux de réparation inattendus sont nécessaires sur le FPSO pour ce projet, le premier pétrole est maintenant prévu pour la mi-2024 et le coût total du projet devrait être de 4,9 à 5,2 milliards de dollars , soit une augmentation de 7 à 13 % par rapport au précédent. estimation des coûts de 4,6 milliards de dollars, après un examen des coûts et du calendrier. Le projet global était achevé à 88 % au 30 juin 2023.

De plus, la campagne d’installation sous-marine était achevée à 76 %, et la portée des travaux sous-marins était achevée à 95 %. D’autre part, le programme de forage de développement se poursuit avec 12 des 23 puits forés et complétés.

Alors que le navire de forage Ocean BlackHawk de Diamond Offshore a terminé son champ de travail en juillet, l’activité de forage restante sera complétée par le navire de forage Ocean BlackRhino . Selon Woodside, les résultats de puits à ce jour ont confirmé la qualité de la ressource.

Meg O’Neill , PDG de Woodside, a commenté : « Nous avons pris la décision prudente de faire effectuer les travaux de réparation pendant que le FPSO reste au chantier naval de Singapour. Cela minimise l’impact sur le calendrier du projet car il est plus sûr, plus efficace et plus rentable que d’entreprendre les travaux au large du Sénégal.

« Cette approche garantit que nous pouvons réaliser le démarrage de la production conformément au calendrier ajusté et accélérer les opérations comme prévu. La modification du calendrier du projet n’a aucun impact sur les prévisions de production de Woodside pour 2023. »

Le chinois Cosco a commencé à convertir un très grand transporteur de pétrole brut (VLCC) en FPSO pour le projet Sangomar en 2021. Les modules de surface ont été fabriqués par COSCO et BOMESC Offshore Engineering Company à Tianjin, et le système d’amarrage de la tourelle externe a été réalisé par Penglai Jutal Offshore. Ingénierie des Industries Lourdes (PJOE).

Comme Keppel a été embauché par MODEC en 2022 pour terminer l’intégration des topsides et soutenir les activités de pré-mise en service et de mise en service de ce FPSO , le navire a été transféré au chantier naval Tuas de Keppel Offshore & Marine à Singapour.

Une fois terminé et livré à Woodside, le FPSO, qui aura la capacité de traiter 100 000 barils de pétrole par jour , sera amarré dans des eaux d’environ 780 mètres de profondeur et sera situé à environ 100 km au sud de Dakar, au Sénégal.

La phase 1 de développement du champ de Sangomar sera le premier projet pétrolier offshore du Sénégal après sa mise en service. Woodside est l’opérateur avec une participation de 82 % dans le projet, tandis que sa société mère, Petrosen, détient les 18 % restants.

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