Présidentielle 2024 : la Cds exige le respect du calendrier électoral
Au-delà de certains responsables de l’Apr qui s’erigent contre un éventuel report, des alliés du Président Sall s’y mettent eux aussi. Il s’agit de de la Confédération pour la démocratie et le socialisme (Cds) qui regroupe les principaux partis de la gauche. Ces derniers estiment qu’il n’y a aucune crise institutionnelle qui mérite que l’on prévoie un report de l’élection présidentielle.
La situation politique est en pleine ébullition avec la question du report qui est agitée par certains. Selon la Confédération pour la démocratie et le socialisme (Cds) dont sont membres la Ld, Naxx Jarinu, Ajspd etc. « Depuis la publication de la décision du Conseil constitutionnel fixant la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024, un bouillonnement politique sans précédent est observé au Sénégal. Des acteurs politiques, non seulement contestent la décision du Conseil constitutionnel, mais même vont jusqu’à porter de graves accusations contre certains de ses membres et demander et obtenir une commission d’enquête parlementaire. C’est le moment choisi par d’autres pour demander, voire exiger le report de l’élection présidentielle », disent-ils pour le déplorer.
Pour les partis membres de la Cds, un report des élections non seulement est juridiquement impossible, mais aussi politiquement inopportun. « Il n’existe dans le pays aucune crise institutionnelle, aucune interruption du fonctionnement régulier des institutions pouvant justifier un tel report. C’est pourquoi, fidèle à ses convictions et à ses positions constantes, fondées sur le respect des principes républicains dont le respect du calendrier électoral, la défense de la démocratie et de l’Etat de droit et des intérêts des populations, la Cds rejette catégoriquement toute tentative de banaliser et de décrédibiliser les institutions républicaines, quelles qu’elles soient : le président de la République, l’Assemblée nationale, le Conseil constitutionnel, les Cours et tribunaux, le Gouvernement. La Cds rappelle qu’aucun intérêt privé ne peut primer sur l’intérêt national », prévient-il.
La Cds rejette également toute tentative ou velléité de tenir l’élection à une date autre que celle fixée en conformité avec les règles qui régissent les consultations électorales. C’est pourquoi la Cds exige de tous les acteurs : « le respect des prérogatives de toutes les institutions, gage de la stabilité et de la paix civile. Le respect scrupuleux du calendrier républicain et la tenue de l’élection présidentielle le 25 février 2024 », concluent-ils.
Ndeye Khady D. FALL