Economie

Sénégal : la Sar bientôt prête à raffiner le pétrole de sangomar

L’unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO PSVM) du gisement de Sangomar, dans les eaux sénégalaises, en février 2024. © Woodside
L’unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO PSVM) du gisement de Sangomar, dans les eaux sénégalaises, en février 2024. © Woodside

Le Sénégal s’apprête à franchir une étape cruciale dans le secteur des hydrocarbures. Après des années à exporter son brut, le pays est désormais en passe de raffiner localement son pétrole, grâce à la Société africaine de raffinage (SAR).

Initialement prévu pour septembre 2024, le raffinage du premier baril de brut extrait du champ pétrolier de Sangomar a été repoussé à juin 2025. Toutefois, selon les dernières informations, cette opération devrait finalement démarrer dès le premier trimestre de cette année.

Les derniers ajustements techniques sont actuellement en cours à la SAR, marquant ainsi la concrétisation d’une ambition de longue date pour le Sénégal. En raffinant localement son pétrole, le pays espère non seulement réduire ses importations de produits pétroliers, mais également créer de nouvelles opportunités économiques et renforcer sa souveraineté énergétique.

L’exploitation du champ de Sangomar, découvert en 2014, représente un tournant décisif pour le Sénégal. Avec une production estimée à environ 100 000 barils par jour à plein régime, ce projet offre des perspectives prometteuses pour l’économie nationale.

En attendant les premières gouttes de pétrole raffinées sur le sol sénégalais, ce développement suscite beaucoup d’espoirs dans un contexte où le pays aspire à maximiser les retombées de ses ressources naturelles. La SAR s’impose ainsi comme un acteur clé dans cette nouvelle ère énergétique.

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