Rentrée des Cours et Tribunaux : le président Faye invite la justice à éviter les erreurs du passé
Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a présidé ce jeudi 16 janvier 2025, la cérémonie solennelle de rentrée des Cours et Tribunaux à la salle d’audience de la Cour suprême. Dans son discours, le Chef de l’État a rappelé l’importance de la Justice au cœur de notre République, en tant que garante des libertés fondamentales et de l’équilibre social. Il a également souligné la nécessité de poursuivre les réformes pour moderniser davantage notre système judiciaire et veiller à ce que le droit de grève s’exerce dans le respect de l’ordre public et de l’intérêt général. La cérémonie a été l’occasion de réaffirmer l’engagement de l’État envers une Justice efficace, accessible et protectrice des droits de tous.
Le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a présidé ce jourjeudi 16 janvier 2025, la cérémonie solennelle de rentrée des Cours et Tribunaux à la Cour suprême. Lors de son discours, il a délivré un message fort sur le rôle de la justice dans la préservation de la stabilité sociale et de la cohésion nationale pour que, dit-il, plus jamais la récente histoire qui a traversé la période 2021-2024 ne se reproduise.
Un appel à l’éthique et à la vérité
Dans un discours empreint de gravité et d’engagement, le Chef de l’État a affirmé : « La Justice doit être garante en dernier ressort de la stabilité sociale. Chaque juge, dans l’intimité de sa conscience, doit toujours interroger son propre rapport à l’éthique et la vérité et dire le Droit sans céder à l’injustice. »
Ces propos, prononcés devant les plus hautes autorités judiciaires du pays, traduisent une volonté claire de placer l’éthique au cœur de l’exercice judiciaire.
Le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a présidé la cérémonie solennelle de rentrée des Cours et Tribunaux à la Cour suprême
Tirer les leçons du passé pour renforcer la cohésion nationale
Le Président Faye a également exhorté les magistrats et l’ensemble des acteurs du système judiciaire à une introspection collective : « La Justice doit participer à cet effort d’introspection pour fortifier notre cohésion nationale, pour que plus jamais la récente histoire qui a traversé la période 2021-2024 ne se reproduise. » Il faisait ici allusion aux tensions politiques et sociales qui ont marqué le pays durant cette période.
Tout en soulignant la nécessité d’une justice protectrice des libertés fondamentales, le Président a rappelé l’importance des réformes entreprises sous son mandat. Ces réformes, issues des assises de la justice, visent à moderniser le système judiciaire, à renforcer son efficacité et à le rapprocher davantage des citoyens.
Une justice au service de l’intérêt général
Le thème retenu pour cette rentrée judiciaire, « Droit de grève et préservation de l’ordre public », illustre les défis auxquels le système judiciaire doit faire face.
Le Chef de l’État a insisté sur la nécessité d’un équilibre entre la liberté syndicale et la sauvegarde des intérêts collectifs, invitant la justice à jouer un rôle actif dans la préservation de cet équilibre.
Cette cérémonie, qui a réuni magistrats, avocats, membres du gouvernement et représentants de la société civile, a été l’occasion de réaffirmer l’engagement de l’État envers une justice au service de l’intérêt général, pilier de la stabilité et du progrès social.
