Indice de Perception de la Corruption : le Sénégal toujours dans la zone rouge
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Le Sénégal a enregistré une légère amélioration dans l’Indice de Perception de la Corruption (IPC) 2024, publié ce mardi 11 février par Transparency International. Avec une note de 45/100 en 2024, contre 43/100 en 2023, le pays gagne deux points mais demeure dans la zone rouge, indiquant que des efforts supplémentaires restent nécessaires.
Transparency International a publié son classement de l’Indice de Perception de la Corruption (IPC) pour l’année 2024. Le Sénégal gagne deux points par rapport à 2023, atteignant ainsi un score de 45 sur 100. Le pays de la Téranga se hisse à la 69e position, ex æquo avec Sao Tomé-et-Principe, la Côte d’Ivoire et le Bénin, qui ont obtenu le même score.
L’Indice de Perception de la Corruption 2024 révèle que la corruption reste un problème majeur dans de nombreux pays à travers le monde. Cependant, des changements positifs sont observés dans plusieurs d’entre eux.
L’IPC classe 180 pays en fonction du niveau perçu de corruption dans leur secteur public. Les scores sont attribués sur une échelle allant de 0 (très corrompu) à 100 (très intègre). La moyenne mondiale, stagnante depuis plusieurs années, s’établit à 43. Plus des deux tiers des pays affichent un score inférieur à 50, soulignant l’ampleur du défi à relever.
Selon Birahim Seck, le Coordonnateur Général du Forum Civil, section sénégalaise de Transparency International, cette progression timide s’explique par plusieurs réformes engagées en 2023 et au début de l’année 2024. Parmi celles-ci figurent la création d’un Parquet national financier, la révision des lois relatives à l’OFNAC et à la déclaration de patrimoine, ainsi que l’adoption d’un texte renforçant la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. La publication des rapports de la Cour des Comptes et de l’OFNAC, ainsi que la régularisation dans la nomination du Directeur Général de l’ARCOP, ont également contribué à cette avancée.
Cependant, le Forum Civil dénonce des lacunes persistantes, notamment l’absence de publication des rapports de l’Inspection Générale d’État (IGE), malgré les multiples interpellations adressées au président Bassirou Diomaye Faye. Cette situation, selon l’organisation, entrave la transparence et freine la lutte efficace contre la corruption.
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