Loi sur les accords sur les ressources gazières avec la Mauritanie : Ousmane Sonko indigné par le traitement minable de la question par la presse
©Klinfos.com-Samedi 02 Juin 2018 – Ousmane Sonko n’a pas apprécié le traitement que la presse sénégalaise a réservé au débat, en séance plénière à l’Assemblée nationale, sur le partage des ressources gazières avec la Mauritanie. Le leader de Pastef-Les Patriotes l’a fait savoir à travers un post un internet.
Accords gaziers senegalo-mauritaniens: les froides et fracassantes révélations du Député Ousmane Sonko. Pour l’histoire, l’échelle de la traîtrise politique n’aurait jamais atteint des sommets agressifs pour la République. Dommage pour le peuple!! https://t.co/5KtHjXmIDo
— Elimane Ndao (@e_ndao) 1 juin 2018
Dans ce message adressé à ses « chers compatriotes », le député à l’Assemblée nationale rappelle qu’avant hier, il publiai un message pour inviter la presse et le public à assister et retransmettre l’important débat qui devait se tenir le lendemain, en séance plénière à l’Assemblée nationale, sur le partage de nos ressources gazières avec la Mauritanie.
« Depuis hier, cette même presse s’est employée à un traitement minimal, sinon nul, de cet important tournant de notre pays et ses impacts sur nos intérêts stratégiques actuels et futurs… À une ou deux exceptions près, les rares qui en ont parlé on préféré mettre l’accent sur les incidents et non sur les débats de fond », se désole Ousmane Sonko.
Et l’ancien inspecteur des Impôts et domaines d’ajouter que pourtant, on s’arrache les unes et les commentaires sur les repentirs de certains et les bagarres de passations de services d’autres. « Triste Sénégal où tout est futilité et sensationnel et où on ne parvient même pas à identifier l’essentiel de l’accessoire », martèle le Patriote en Chef.
Et d’assurer que l’histoire a démontré que, quand on détruit un pays, on le fait avec certaines complicités à tous les niveaux: institutionnel, politique, administratif, judiciaire, religieux, médiatique…
« Heureusement que pour ce dernier cas, hormis quelques organes et journalistes encore indépendants, il y’a aujourd’hui les réseaux sociaux pour atténuer le mal et toucher une partie du peuple. Nous ferons avec », ajoute Ousmane Sonko.
Ecoutez Ousmane Sonko ! #Kebetu #Senegal pic.twitter.com/dxltZFQGO6
— Babacar (@wangriin) 2 juin 2018
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