Rejet de son inscription sur les liste électorales : Karim Wade parle pour la première fois et lance des menaces
©Klinfos.com-Lundi 09 Juillet 2018 -Candidat du Pds à la prochaine présidentielle, Karim Wade a enfin abordé le rejet de son inscription sur les liste électorales . Et c’est pour dire à qui veut l’entendre qu’il sera sans concession, a appris KLINFOS.COM.
L’annonce a été faite par les avocats de Wade fils. En conférence de presse, hier à Dakar, Mes Demba Ciré Bathily, Seydou Diagne, Ciré Clédor Ly, Madické Niang et Amadou Sall ont fait part de la décision de leur client suite à ce qu’ils appellent de « une radiation déguisée »
« Karim Wade informe l’opinion publique nationale et internationale qu’il sera sans concession et intransigeant dans la défense de ses droits civiques et politiques, dont l’intangibilité est garantie par la Constitution et les divers instruments juridiques internationaux ratifiés par le Sénégal », ont-ils rapporté.
Sur le rejet de son inscription sur les liste électorales de leur candidats, les avocats indiquent qu’il s’agit d’un acte arbitraire et illégale et contraire à la loi électorale .
Mais s’il en est ainsi, c’est parce que, rappellent les avocats qui citent les articles R.100 et R.101 ainsi que le décret 2017-170 du 27 janvier 2017, « l’inscription de M. Karim Wade était effective et définitive à compter du 16 avril 2018 et validée par la Decena établie au Koweït, qui ne lui a fait aucune des objections prévues par la loi électorale ni notifié un avis de rejet ».
Conséquence : « La radiation de M. Karim Wade des listes électorales décidée par le ministère de l’Intérieur est manifestement arbitraire, illégale et contraire à la loi électorale », plaident-ils.
En termes clairs, ils notent que dès lors que l’inscription de Karim Wade était devenue effective, la commission administrative lui ayant délivré un récépissé d’inscription validé et signé par la Decena, le ministère de l’Intérieur ou tout autre électeur ne pouvait alors contester cette inscription qu’en saisissant la juridiction compétente dans les délais prévus par la loi.
Ainsi, rappellent-ils, «M. Karim Wade jouit de tous ses droits civiques et politiques tirés de la Constitution de la République du Sénégal et des instruments juridiques internationaux signés et ratifiés par la République du Sénégal».
Avant d’ajouter, en rappelant la déclaration de l’ancien ministre de la Justice Sidiki Kaba à propos de l’arrêt de la Crei, que «la jouissance des droits civiques et politiques ne peut être perdue que par une sanction pénale explicitement prononcée par la juridiction de condamnation».
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