Mougne Mba Fippou : faut-il accepter l’oppression ou secouer le joug pesant des tyrans
J’ai beau parcourir le livre de l’histoire et interroger la littérature consacrée a la psychologie des peuples , je n’y trouve , a vrai dire, que deux sortes de peuples , en somme deux manières d’être peuple. À Savoir : les peuples serfs, serviles et les peuples rebelles, insoumis !
Les premiers acceptent la tutelle , la domination des puissants , des riches , par quoi ils acceptent l’oppression , l’asservissement , la servitude et s’en accommodent vaille que vaille. Les seconds eux, refusent de plier sous la tyrannie des plus forts, de subir, de se laisser faire. Ils se cabrent contre le dictateur.
Ces derniers peuples , du fait de leur tempérament , abhorrent la dictature qu’elle qu’en soit la forme et la couleur, ils détestent violemment toute forme de domination , de sujétion , d’abêtissement , de soumission totale à une autorité tyrannique ou despotique.
Ainsi , des premiers on peut dire qu’ils sont apathiques , paresseux comme une couleuvre , dociles , doux , soumis, apprivoisés et domptés , peut-être même endormis , hypnotisés , ils mènent une vie morne, une vie de damné, de paria , et sont traités comme des esclaves ou comme tels , et des seconds, qu’ils sont de nature fiers et dignes , virils et laborieux, doués d’un caractère ferme et d’une volonté énergique , avec un enthousiasme et une ferveur débordante , vaillants, combatifs , parfois belliqueux. De tels peuples ont souvent un esprit frondeur. De ces peuples les uns ont une âme , les autres sont dépourvus d’esprit. La vie d’un peuple ne se réduit pas à son existence, celle-ci doit refléter et révéler son génie, son génie propre !
En fait c’est aux peuples de choisir d’être esclaves ou libres, de choisir leur destin ! Il ne suffit pas d’avoir confiance en la divine Providence, puisque la vie est une lutte pour la survie, pour le droit à l’existence.
Un peuple qui se laisse totalement asservi est un peuple assujetti, bâillonné, ligoté, un peuple mou, un peuple aliéné , presque moribond.
En vérité, le peuple ne doit sa condition et son salut qu’à lui-même, car les circonstances historiques n’expliquent pas tout, elles sont en elles même contingentes, elles ne peuvent donc rien justifier, encore moins légitimer.
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PS : La direction de KLINFO rappelle que l’auteur de ce texte n’est pas un journaliste de la rédaction de KLINFOS mais un contributeur dont nous diffusions l’opinion et ce dans une dynamique de libre expression plurielle.