Politique

À Tivaouane : Idrissa Seck calme le jeu politique et exhorte le gouvernement

À Tivaouane : Idrissa Seck calme le jeu politique et exhorte le gouvernement
Idrissa Seck

À Tivaouane ce dimanche, le leader de REWMI, Idrissa Seck, a rencontré ce dimanche le Khalife général des Tidianes, Serigne Mouhamadou Babacar Sy Mansour. Une rencontre qui s’inscrit dans le cadre du Maouloud 2018.

« Nous avons sollicité les prières du Khalife pour que les échéances qui sont devant nous et qui sont déjà chargés d’un très grand nombre de sujets de controverse en matière de gouvernance, en matière de sécurité, en matière de protection de nos ressources naturelles, en matière d’emploi, de santé, d’éducation… que tous ces nuages noirs qui marque actuellement la situation du pays ne puissent pas générer des difficultés insurmontables et que des solutions y soient trouver afin que la paix règne dans notre pays. Parce que c’est la paix qui est notre bien le plus précieux ».

« Nous y avons une responsabilité, ceux qui sont en charge du pays, en assume la plus grande part naturellement. Et nous avons sollicité les prières du Khalife pour qu’à l’occasion du Mawloud, nous puisons nous adresser au tout puissant afin que cette paix soit préservée au Sénégal ».

Interrogé sur le fichier électoral, Mr Seck a lancé un appel au régime actuel pour que des dispositions soient prises par rapport à la situation du pays.  « je ne vais pas rentrer dans les détails techniques, des commissions sont en charge de ces question. Ce que je souhaite et ce qui est ma responsabilité c’est de lancer un appel pour que tous ces contentieux qui sont contenu dans le climat politique général, en matière de manipulation de la justice pour écarter des candidats, en matière de gouvernance préservation de nos ressources naturelles, en matière de sécurité… que les responsables du pays prennent des dispositions pour y apporter des solutions afin que soient écartées les difficultés », dit-il.

Poursuivant pour parler de l’annulation de l’arrêt de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) sur le procès de Karim Wade, Idrissa Seck a émis des regret de la situation. « Une bonne administration de la justice aurait pu épargner le Sénégal d’une telle déconvenue dans la communauté internationale», dira-t-il.

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