2nd tour du parrainage : Idrissa Seck et Madické Niang passent et restent dans la course, Malick Gackou cale et est éliminé
Les choses se précisent pour le second tour de la vérification des parrainage. Alors que le patron de Rewmi Idrissa Seck a passé l’épreuve haut la main, Malick Gackou lui est hors course pour la présidentielle de février prochain.
Et pour cause, le dossier de parrainage du leader de la coalition de l’Espoir a définitivement été invalidé par le Conseil constitutionnel. Ainsi donc le candidat da Grande Coalition de l’Espoir/Suxxali Senegaal est éliminé de la course.
Malick Gakou n’a pas réussi à renouveler le stock de 8 888 parrainages que les Sages du Conseil constitutionnel avaient rejetés la semaine dernière. Sur le quota à lui exiger, pour valider sa candidature, il n’a pu fournir que 52 911 parrainages.
Un nombre qui est en deçà de la moyenne exigée pour la validation de sa candidature soit un minimum de 53 000 parrainages requis.
« Je suis au regret de vous annoncer, apres les vérifications du Conseil, qu’il m’a été attribué 52911 parrains. Ce qui est en deçà des 53 mille requis », informe Malick Gackou qui dit remercier tous ceux qui lui ont soutenu dans cette « expérience « . A noter qu’il lui restait 8888 signatures à régulariser.
Avant Malick Gackou, Idrissa Seck avait fini de passer l’étape des parrainages. Le candidat de Rewmi a validé les 8 signatures qui lui restaient. Selon le mandataire Ass Babacar Gueye, les 176 parrainages déposés pour le second tour ont tous été validés. Le candidat de Rewmi attend donc la publication des listes prévue le 13 janvier à partir de 00h.
Me Madické Niang a également complété avec succès son dossier de parrainage. L’information a été donnée par son mandataire Ibra Diouf Gnokhobaye au sortir de la haute juridiction.
« Nous avions 6377 dossiers à régulariser. Mais tout s’est bien passé. Nous avons pu valider plus de 4000 alors qu’on cherchait 2000 », se réjouit-il.Il précise, cependant, que le plus difficile reste à faire. « On peut s’attendre à toutes les éventualités avec ce régime de Macky Sall. Ils peuvent revenir sur tout et invalider certaines candidatures. Mais aujourd’hui, rien ne s’oppose à la candidature de Me Madické Niang », ajoute M. Diouf.