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Présidentielle : Idrissa Seck, Malick Gackou et Madicke Niang jouent leur avenir aujourd’hui

Présidentielle : Idrissa Seck, Malick Gackou et Madicke Niang jouent leur avenir aujourd’hui
Idrissa Seck

Jour de vérité au Sénégal pour les candidats « admis au second tour des vérifications de parrainage en vue de la présidentielle du 24 février 2019 ». C’est en effet ce jour que le Conseil constitutionnel va s’exprimer sur le cas de ces trois candidat que sont Idrissa Seck, Malick Gakou et Madické Niang.

Mardi fatidique pour Malick Gakou, Idrissa Seck et Madické Niang qui jouent leurs dernières cartes.

Recalés au premier tour des vérifications des parrainages, ils seront édifiés sur le sort aujourd’hui par le Conseil constitutionnel, renseigne L’Observateur.

Le candidat d’Idy 2019 est en quête de 8 parrains pour compléter les 2000 de la région de Ziguinchor. Madické Niang, candidat de Madické 2019, doit régulariser 2000 parrains. Et Malick Gakou a besoin de régulariser 7200 parrains pour espérer participer à la prochaine présidentielle.

Ainsi donc ce mardi, Idrissa Seck, à l’image de Malick Gakou et de Madické Niang sont convoqués au Conseil constitutionnel pour savoir si oui ou non, leur dossier a des chances d’être accepté.

Mais du côté du camp de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck on n’en doute point. Cette épreuve n’est rien d’autre qu’une formalité pour eux.

Cependant, ils s’attendent au pire comme l’a souligné le Dr Abdourahmane Diouf lors du lancement du Programme d’Idrissa Seck.

Le porte-parole de Rewmi assurait que Idrissa Seck a régularisé son dossier en ajoutant qu’il ne serait pas surpris de voir le pouvoir invalider la candidature de l’ancien maire de Thiès. Ce qui serait un tremblement de terre.

Pour avoir participé aux deux dernières présidentielles, Idrissa Seck aura montré qu’il a des arguments à faire valoir. Tel un sphinx, il a toujours donné la preuve qu’il peut renaître de ses cendres. Après l’affaire Makka et Bakka, nombreux sont les Sénégalais qui croyaient l’ancien Premier ministre mort politiquement. Mais il a prouvé le contraire lors du congrès d’investiture tenu par le JDS.

“Il s’est réconcilié avec le peuple”, jubilaient ses partisans qui, depuis, se font de plus en plus visibles sur les réseaux sociaux qui était jusque-là la chasse gardée du candidat de Pastef.

Avec un tel regain de confiance, le Président du Parti Rewmi est parti pour être l’une des attractions de la campagne électorale qui s’annonce. Car, et il doit en être conscient, cette fois ci, ça passe ou ça casse !

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