Présidentielle au Sénégal : début de la campagne électorale, poursuite du jeu d’alliance… Wade à Dakar jeudi
La campagne électorale en vue de la présidentielle sénégalaise s’ouvre officiellement le 03 février 2019 à minuit. Cinq candidats sont lice pour le fauteuil présidentiel actuellement occupé par Macky Sall, lui même candidat à sa succession. Pendant ce temps, Me Wade est attendu à Dakar ce jeudi.
C’est ce dimanche 3 février à partir de 00 heure que démarre officiellement la campagne pour l’élection présidentielle du 24 février 2019. Les cinq candidats vont sillonner les quatorze régions du Sénégal pour convaincre les électeurs.
La succession du président sortant est ouverte. Macky Sall, à la tête d’une grande coalition qu’il a su maintenir en place durant 7 ans, part sûr de sa réélection. Mais il n’est jamais dit qu’un match est joué d’avance.
D’autant qu’à côté, il y a l’ancien Premier ministre Idrissa Seck , qui effectue son troisième essai et qui est dans une situation à la fois fébrile et inédite. Le leader du parti Rewmi, après avoir reçu le soutien de bon nombre de candidats recalés espère surfer sur l’électorat du PDS et de Khalifa Sall pour consolider sa coalition.
Dans ce contexte, Madické Niang, Issa Sall et Ousmane Sonko restent des novices gonflés d’ambitions et capables de bousculer les certitudes qui ont longtemps dessiné un duel Idrissa Seck-Macky Sall sur les bulletins de vote. Au final, rien n’est sûr. C’est tout l’intérêt d’une élection.
Aussi, la campagne devra être on ne peut plus particulière puisqu’elle devrait être marquée par le retour de l’ancien président Abdoulaye Wade dont la candidature du fils Karim Wade , candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS , opposition) a été recalée.
Me Abdoulaye Wade , leader historique du PDS est, en effet, annoncé à Dakar jeudi prochain à 15h. Les partisans de Khalifa Sall attendent de le rencontrer, ce lundi. Quant à Aïda Mbodj , on dit qu’elle va se déterminer aujourd’hui ou demain.
Ces trois leaders sont crédités d’un poids électoral qui les place sur un piédestal, au moment où la quête de soutien fait rage entre les candidats .
En attendant le début des « hostilités » les religieux et porteurs de voix ont enchainé les sorties pour appeler les acteurs politiques au respect de la démocratie et à l’État de droit. Mais également à éviter au mieux les violences en période électorale.
