Acte terroriste raté de Ousseynou Sy : l’Italie se pose des questions et tente de comprendre l’inexplicable
Pourquoi conduisait-il ce bus? Ainsi, le sénégalais a…
Les Sénégalais était malade pour « cacher » la suspension du permis et avaient dissimulé la peine pour abus. Et à une autre occasion, il avait déjà essayé de dévier la route
À son arrivée à Pantigliate, le conducteur a recouvert le pare-brise de draps noirs, peut-être pour empêcher les garçons de savoir où ils se trouvaient, puis les a attachés et a aspergé d’essence sur les sièges. Un peu de matériel a été fourni le matin avant de conduire le véhicule avec lequel il devrait emmener les élèves du gymnase à l’école. Pour les empêcher de casser les vitres et de s’échapper du bus, il a ensuite retiré tous les marteaux de la voiture.
Le plan diabolique consistant à saisir le véhicule et à massacrer l’aéroport de Linate avait donc été élaboré dans les moindres détails, ce qui a incité le bureau du procureur de Milan à lancer un défi aux Sénégalais face au terrorisme aggravant. Maintenant, il ne reste plus qu’à déterminer ce qu’est un sujet dangereux avec des précédents de conduite en état d’ivresse et d’abus sexuels sur des mineurs au volant d’un autobus rempli d’élèves de deuxième année.
« Pourquoi une personne avec des précédents similaires a-t-elle conduit un bus pour transporter des enfants? » Lorsque le casier judiciaire d’Ousseynou Sy est arrivé sur la table Viminal hier matin, Matteo Salvini s’est immédiatement mis au travail pour « voir clairement » et pour clarifier au plus vite toutes les failles dans les contrôles qui amenaient une personne avec des précédents si attentionné à travailler pour la société qui gère les transports publics à Crema. Autoguidovie affirme n’avoir jamais eu connaissance du casier judiciaire d’Ousseynou Sy. Selon le Corriere della Sera, le certificat pénal n’aurait été demandé que « au moment de l’embauche », en 2004.
Il ne serait alors plus vérifié. C’est pourquoi personne n’a remarqué la plainte pour maltraitance d’un mineur. La peine d’un an avec sursis n’arrive qu’en 2018, ni du guide de l’ivrogne datant de 2004. Pour cacher le retrait de la société de transport de la pantente, selon ce qui a été appris de l’agence AdnKronos, le terroriste sénégalais s’est mis en maladie. Il faut dire que les vérifications des précédents ne sont pas obligatoires dans les entreprises privées, mais l’absence de garanties pour des sujets aussi vulnérables que les collégiens est désarmante.
Le geste d’hier ne peut être considéré comme un raptus. Selon les rumeurs recueillies par l’agence Agi, Ousseynou Sy avait commandé un taeser via Internet, par l’intermédiaire d’un collègue, lui disant qu’il devait le donner au nouveau partenaire. Il a ensuite acheté deux tanins contenant 10 litres d’essence et des bandes d’électricien. Mais avant tout, il avait posté une vidéo sur Youtube pour en dire assez sur les nombreux naufrages de la mer. « Je ne peux pas supporter de voir des enfants en train de mourir dévorés par des requins et des femmes enceintes qui se noient », indique le message adressé aux amis et à la famille en Italie et au Sénégal que les enquêteurs recherchent maintenant. Pour le Sénégalais de 47 ans, père de deux filles, devenu citoyen italien en 2004 après avoir épousé une fille de Crema dont il s’était séparé, « l’Afrique devait ressusciter » et ses compatriotes ne devaient plus partir pour l’Europe, ce qui devait être puni pour ses « politiques migratoires criminelles ».
Pendant les quinze années au cours desquelles il a travaillé pour Autoguidovie, est-ce que quelqu’un a déjà décelé des signes de déséquilibre? Ceux qui le connaissent définissent Ousseynou Sy comme un « solitaire ». Mais au cours des derniers jours, il aurait fallu de toute façon sonner des sonnettes d’alarme. Il ressort des témoignages de trois garçons du collège de Crema qu’il avait tenté à une autre occasion de détourner les moyens de transport. Un professeur l’avait invité à faire le bon. « Déjà lundi, nous avions remarqué qu’il nous traitait mal », ont déclaré les enfants aujourd’hui en dehors des cours. Un membre de la classe l’accueillit et lui, en réponse, aboya un « fuck off » au visage.
Ilgiornale.it
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