Tabaski 2019 : déjà la queue dans les salons de beauté !
A quelques jours de la Tabaski, les salons de beauté se remplissent de plus en plus ; elles deviennent pratiquement la deuxième maison des femmes. On y constate un va-et-vient continuel des clientes adultes ou jeunes.
De nombreuses personnes passent pour faire leur commande afin d’être belle le jour de la fête de l’Aid’el-Kebir. Cependant, Si certaines préfèrent les tresses, d’autres préfèrent les perruques pour être plus à l’aise en cette période de chaleur.
A en croire Khady Thiam, gérante du salon Sope Naby de Ndorong «en cette période de Tabaski nous avons beaucoup de travail, d’ailleurs nous n’avons plus de temps de repos, parfois même nous pouvons rester toute la journée sans manger par manque de temps. Les clientes viennent de partout pour se faire tresser et Dieu merci on se frotte bien les mains. Mais comme je viens de l’évoquer, si certaines préfèrent les tresses, d’autres optent pour les perruques qui sont moins contraignantes avec la chaleur ambiante, surtout les femmes qui travaillent et qui n’ont pas de temps pour attendre. Ce qui nous facilite un peu la tâche, car en une heure de temps on peut faire deux à trois perruques » a-t-elle déclaré.
« Les fillettes font aussi partie de la clientèle, d’ailleurs c’est elles qui nous occupent le plus. Parfois elles refusent de se faire tresser par peur que ça leur fasse mal, ce qui fait qu’il nous arrive très souvent de les bercer et ça nous prend beaucoup de temps, mais nous essayons de gérer la situation puisque c’est notre travail » a-t-elle expliqué.
Au contraire chez Ya Khady gérante du salon Serigne Babacar Sy de Ngane Alassane « la plupart de mes clientes sont les enfants parce-qu’avec elles ça devient plus facile. On peut tresser quatre à six enfants par jour ; ça ne prend pas du temps et on gagne beaucoup d’argent » a-t-elle déclaré.
Pour rappel, la Tabaski appelée Aid’el-Kabir dans l’Islam est une fête qui commémore le sacrifice d’Ibrahim, mais aussi un moment pour les musulmans de remplir une obligation pour tous majeurs ayant les moyens de sacrifier une bête correspondant aux critères définis.
Si les hommes se préoccupent du mouton et des denrées alimentaires, les femmes par contre se focalisent sur leurs plus beaux atours en affichant ostensiblement leurs coutures et coiffures qui font tendance ce jour là.
Maimouna GUÈYE (Stagiaire)
