Magal de Touba : les charretiers se frottent les mains malgré le mauvais état de certaines routes
Le transport hippomobile fait parti des activités qui marchent le plus durant le grand Magal de Touba. L’essentiel du transport est assuré par les charretiers qui se frottent bien les mains. Ces derniers doivent cependant faire face aux payements des taxes municipales et au mauvais état des routes.
Très nombreuses dans la ville sainte, les charrettes sont le moyen de transport le plus utilisé par la population de Touba. Un transport qui s’impose au regard des villages environnants et l’engouement du Magal. : »Moi, j’habite à Touba, depuis plus de 50 ans, je travaille comme conducteur de charrette. Chaque jours, je gagne une somme importante. En ce moment, je dois aller au forail pour acheter un bœuf pour les invités, tout cela grâce à cette charrette. Donc Dieu merci », souligne Baye Khouma.
Malgré la bonne marche des affaires, la cherté des taxes que leur impose au quotidien la mairie et le mauvais état de certaines routes sont un facteur qui handicap le travail de ces charretiers. Ils le déplorent, : »Chaque mois on paye 2500f. Ici à Touba les routes sont impraticable surtout en cette période hivernale ou toutes les rues sont inondées. Les conducteurs qui ne sont pas de Touba payent les taxes à 4000 Fcfa. Nous pouvons tout payer mais nous voulons que la mairie nous règle le problème des routes », réclame Fallou Loum.
Le Magal de Touba, un évènement religieux qui contribue ainsi beaucoup à l’amélioration des conditions de vie de ces jeunes charretiers qui, en dehors des activités agricoles, n’ont rien d’autre à faire qu’à exercer ce métier qu’ils aiment.
Aida Camara (Envoyé spécial)