Sénégal

Homosexualité, avortement : l’Onu incite le Sénégal à les légaliser

MACKY SALL SÉNÉGAL-ONU
Macky Sall à l'Onu

Légalisation de l’homosexualité et de l’avortement. C’est ce que l’Organisation des Nations Unies souhaite voir appliqué au Sénégal. Ces directives ont été prises suite à la Présentation du 5e rapport du Sénégal devant le Comité des Droits de l’Homme.

Les 14 et 15 octobre 2019, le Sénégal s’est présenté à la 127ème session du Comité des droits de l’homme pour décliner son cinquième rapport périodique, conformément à l’article 40 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques. En retour, les Nations Unies ont fait des recommandations qui sont en total contradiction avec la société sénégalaise.

Le comité des droits de l’homme invite le Sénégal à dépénaliser l’homosexualité, en abrogeant « l’article 319.3 du code pénal qui criminalise les actes sexuels entre personnes adultes consentantes de même sexe, en vue de réduire la stigmatisation des personnes concernées ».

Les Nations Unies invitent aussi tout Etat partie à prendre des mesures concrètes et urgentes pour s’attaquer à la campagne actuelle d’appel à la haine contre les personnes du fait de leur orientation sexuelle et des personnes qui défendent leurs droits, y compris les organisations partenaires engagées dans la lutte contre le Vih-Sida ».

L’homosexualité ne sera jamais légalisée au Sénégal. C’est le refrain célèbre des citoyens qui se prononcent sur la question. A majorité musulmane, ce pays est très ancré religieusement et culturellement et n’hésite à montrer ostensiblement son dédain contre l’homosexualité. Et Récemment à Tivaouane, le khalife Serigne Babacar Sy Mansour a attiré l’attention des autorités pour plus d’implication dans cette lutte.

Au nom de leur vision d’un monde qui évolue, les experts de l’Onu ont aussi demandé au Sénégal d’envisager la suppression des sanctions pénales contre les femmes qui recourent à l’avortement et aux prestataires de soins médicaux qui leur apportent une assistance, car de telles mesures poussent les femmes à recourir à un avortement non médicalisé qui peut porter atteinte à leur vie ou à leur santé ».

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