Nouvel an: l’ex Premier ministre Abdoul Mbaye prédit des temps économiques difficiles pour les Sénégalais
L’ancien Premier ministre du Sénégal sous le président Macky Sall, a préféré tenir une conférence presse pour faire le bilan de l’année 2019, à la place d’une traditionnelle déclaration. Face aux journalistes, l’ancien chef du gouvernement a prédit des temps économiques difficiles pour ses compatriotes.
Dans son face à face avec la presse nationale, Abdoul Mbaye est largement revenu sur les soubresauts politiques, économiques et sociaux qui ont rythmé l’année 2019.
À cet effet, le président de l’Action pour la Citoyenneté et le Travail a tiré un bilan sombre du régime de Macky Sall. Un bilan qui, selon Abdoul Mbaye, est « du début à la fin mensonger ».
« Que sont devenues les promesses non tenues, et les nombreux mensonges étatiques pour un Sénégal de production record de l’arachide jamais atteinte. Les usines filent droit à la fermeture. L’autosuffisance en riz était annoncée en 2017, nous avions alerté, mais le président a finalement annoncé l’atteinte pour 2019, l’année tire à sa fin et on n’en parle même plus. Nous avons la plus chère électricité de la sous-région et l’insécurité alimentaire gagne de plus en plus le pays », se désole le leader politique.
Faisant toujours l’économie de l’année, Abdoul Mbaye de souligner toujours que, « l’opposition a vécu ses pires moments. Nous avions prévenu que le mensonge ne suffirait pas pour gagner une élection, mais ils ont fait recours au parrainage pour renverser l’élection dès le premier tour ».
Ce qui est non sans conséquence pour le peuple. Car selon Abdoul Mbaye, « le temps économique des prochaines années sera lourd »
Pour l’année 2020, le président de l’ACT, entend durcir le combat, avec plusieurs dossiers sur la table de la justice comme l’affaire Petrotim, des faits sociaux notamment l’émigration clandestine, l’économie avec l’instauration de la nouvelle monnaie, l’Eco entre autres.
« Nous continuerons à dénoncer les élections truquées, et nous combattrons le recul démocratique », conclut Abdoul Mbaye.