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Mali : le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans favorable au dialogue avec le gouvernement.

les dirigeants du GSIM
les dirigeants du GSIM

Au Mali, après plusieurs démentis, le gouvernement malien a reconnu avoir tenté d’entrer en contact avec les jihadistes locaux. Désormais, le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans se dit favorable au dialogue avec le gouvernement.

Le haut représentant du président Ibrahim Boubacar Keïta dans le Centre, Dioncounda Traoré, a avoué avoir envoyé des émissaires auprès des chefs jihadistes du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM), avant que le chef de l’État malien lui-même n’admette qu’il était temps d’explorer d’autres pistes pour arrêter l’hémorragie.

Se posait dès lors, la question de savoir si la même fédération regroupant des organisations jihadistes présentes dans le nord et dans le Centre du Mali serait prête à prendre la main tendue de Bamako. Il semble bien que les lignes ont bougé. En clair, le groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM) dirigé par le touareg malien, Iyad Ag Ghali n’est pas défavorable au dialogue.

Ce dimanche 08 mars, c’est à travers un communiqué diffusé par son organe de propagande, Az Zalaqa, que la branche sahélienne d’Al Qaida a exprimé sa disposition à retrouver la table des négociations. Sauf que l’ancien chef rebelle devenu jihadiste et ses camarades n’y iront pas sans condition.

Dans le document, le GSIM qui est responsable de plusieurs actions meurtrières contre l’armée malienne, réclame le départ des forces françaises du Mali. Un préalable qui risque de ne pas se produire de sitôt et pour cause.

Au sortir du sommet de Pau du 13 janvier dernier, il a été décidé de renforcer la Coopération entre la France et les pays du G5 Sahel dont le Mali fait partie. Le président français, Emmanuel Macron, a annoncé le renforcement de la force Barkhane de 220 hommes, mais a finalement porté ce nombre à 600.

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