Contribution

[Tribune] cours en ligne ou sacrifice des vulnérables – Par Fatou Ndiaye Diagne

Par Kaolack Infos

Publié le 27 mai 2020

Faculté des lettres et des sciences humaines de l'Ucad

N’importe quelle tragédie qui pourra affecter une nation, si l’éducation n’en souffre pas, le balisage du terrain des souillures pourra être envisagé, si c’est le contraire qui se passe avec un accès à l’éducation et à la formation qui est totalement en état de stigmatisation, il y’a de quoi avoir plus peur.

Le contexte actuel du pays avec cette pandémie qui désoriente et traumatise , impose une gestion concertée et inclusive de tous les acteurs de l’enseignement à tous les niveaux. Tordre la main aux étudiants pour accepter des cours en ligne c’est forcer à des touches très vulnérables de s’écarter de leur réussite.

Qu’ont t’il fait , ces étudiants habitants dans les zones non électrifiées pour mériter un tel sors?

Est ce de leur faute s’ils ne peuvent même pas avoir leur téléphones chargé à plein?

D’ailleurs nombreux sont ceux qui n’en ont pas.

La plupart de ces étudiants assure maintenant la dépense quotidienne car le père ou la mère de famille ne travaille plus comme avant, avec cet stresse vous voulez y adjoindre le fait que son ami l’appelle pour lui lui dire que de nouveaux cours sont disponibles et qu’il ne pourra pas les voir en même temps que lui.

C’est ce qu’on appelle le Coumba mou am moyen et le Coumba mou amoul moyen
Messieurs les acteurs du système reculez avant que le étudiants n’avancent vers vous car, jamais nous ne serons d’accord avec votre méthode.

Monsieur le ministre de l’enseignement supérieur de recherche et de l’innovation, veuillez appeler à une concertation de toutes les acteurs de l’enseignement supérieur en mettant en avant les plus vulnérables.

Non à la stigmatisation des étudiants du Sénégal en particulier ceux de la FLSH.

Fatou Ndiaye DIAGNE, Étudiante