Au-delà de l’évidence : vacances gouvernementales ! A quand la rupture du cordon… ?
Sans être révolutionnaire avec ce discours de décolonisation très bouillant davant et tout juste les indépendances, cette question taraude tous les esprits presque 60 ans après laccession à la souveraineté internationale (hum !).
Rompre le cordon et sassumer pleinement en rapport avec les réalités équato-locales et briser les amarres tempérées devient une exigence : Lillustration de ce copier-coller, de ce mauvais plagiat est ce congé aux l’ambrions dorés, aux canapés bourrés et aux lampions tamisés de ces princes qui nous gouvernent au moment où les souffrances et douleurs atteignent le summum.
Reposez-vous si vous êtes fatigués mais quand même, pas au mois daoût, mois le plus astreignant et le plus sulfureux, véritable assommoir pour le goorgolu.
Août très connu, très bien connu et marqué au sang et au fer dans la chair et dans le cerveau du lambda, ladage ne dit-il pas quau mois daoût, « peu aux anciens et rien aux petits » pour paraphraser la sagesse populaire. Autant dimages et de paraboles pour mieux marquer le déploiement dénergie et de virtuosités pour boucler ces 30 jours, en réalité lhivernage.
Point nest besoin dénumérer pour argumenter , le panier de la ménagère fond comme beurre au soleil et se mue en sachet, les trois repas se résument en une seule marmite austère et très rustique et cest ce moment qui est choisi par nos gouvernants pour se la couler douce. Ce farniente estival paradisiaque mime nos « ancêtres les gaulois »,le pays de Marianne, notre « père biologique » où les grands départs pour un repos là-bas mérité est essentiellement le mois daoût.
Le formatage est si béton que 61 ans après ,les habitudes sont là ,têtues : Le gouvernement en vacances au mois daoût et sans gêne laissant en suspens et sans solutions des populations sans défense et démunies et les mots ne sont pas très forts et loin dune caricature, ils ne reflètent nullement le désarroi de concitoyens. Et lindifférence et le non-sens sont factorisés avec ces images en ligne montrant ces émirs tropicaux dépenser sans compter largent du contribuable, bouffer la sueur du « badolo » quotidiennement pressuré.
Lédit présidentiel est estampillé très souvent en fin juillet libérant la course-poursuite de ministres déjà sur les starting-block pour azurs et alizés, pour la petite et très petite côte outre-manche et outre- rhin et cela en dépit des démentis de fonctionnaires très près de leurs fromage .
Il est temps de couper le cordon ou de le revisiter et de le réajuster et que si vacances simposaient, lagenda est à revoir pour éviter cette fâcheuse coïncidence indéfendable.
Cest vrai que quoi que vous soyez ,vous êtes humains et incidemment vous avez droit à une villégiature-sinécure après un « dur » labeur mais tout de même zapper les souffrances ,renvoyer aux sous-fifres comme interlocuteurs, installer le Building/Sphères dans un état de somnolence et de vacance/vacances au nom de ce mimétisme à loccidental ne rime pas avec vertu et frôle le vice importé.
L’héritage colonial nest pas en absolu comestible et même si cétait avouez et reconnaissez que nos princes, le temps dun mandat sont en perpétuel farniente avec limmersion permanente dans les avantages et privilèges (R+,entre deux avions et suite princière à lhôtel) et la liste ne sera jamais exhaustive ,valsant entre le connu et le caché, le dessus et le dessous de table. Pensez aux professions de foi ! Comble cette année, partir déjà en pleine tempête Covid où DELTA aborde déjà BETA et vise OMEGA avec son lot de pleurs et de deuil il faut être vraiment dans le macky !
A bon entendeur, salut ! NESE