[Tribune] La Cedeao : une imposture politico-économique sous-régionale au service de la France – Par Bakary Coulibaly
La dernière décision du club des chefs d’états de la CEDEAO (ce vendredi 25 Mars 2022)sur le Mali corrobore la mainmise et le contrôle de la France sur la CEDEAO c’est à dire un instrument de néocolonialisme et de pressions de la France sur les peuples d’Afrique qui veulent s’affranchir de la domination française.
En effet, après la suspension de la diffusion des médias de propagandes de la France au Mali (RFI et France 24) Emmanuel Macron avait promis d’instruire le président du Ghana Nana Akuffo Addo qui est d’ailleurs le plus francophone des Présidents du Ghana et qui est aussi actuellement le président de la CEDEAO afin de renforcer les sanctions illégales, illégitimes et irresponsables contre un pays membre Frère et qui est de surcroît un pays membre fondateur de cette organisation sous régionale la CEDEAO.
La nouvelle décision de la CEDEAO n’est pas surprenante c’est du déjà-vu car il faut coûte que coûte satisfaire Emmanuel Macron qui est le grand patron de la CEDEAO dans sa politique de déstabilisation pour l’ échec de la transition au Mali. Cette posture est vraiment pathétique et j’ai mal à la race noire. Ça a été toujours la stratégie de la France diviser les noirs pour mieux régner.
Au moment où toute l’Europe supporte la France dans sa politique du néocolonialisme en Afrique , les chefs d’états illégitimes (pardon les sous préfets de la France) en Afrique prennent des sanctions drastiques contre un pays frère le Mali pour l’empêcher de s’affranchir de la domination française.
C’est peine perdue car le Mali est un état souverain qui prendra son destin en main en quittant purement et simplement la CEDEAO et l’UMOA qui sont des institutions contrôlées par la France.
Le récent arrêt de la Cour de Justice de l’UEMOA qui ordonne la suspension des sanctions de toute nature contre le Mali est une vraie farce car c’est une manière de nous distraire et nous dévier par rapport à notre plan de battre notre propre monnaie et de quitter définitivement cette organisation au service de la France.
Il faut impérativement :
⁃ Quitter la CEDEAO
⁃ Quitter l’UMOA
⁃ Quitter la Francophone
⁃ Diversifier nos partenaires économiques
⁃ Battre notre monnaie nationale
Le Mali est économiquement puissant, il faut croire en notre capacité de réussir.
⁃ le Mali est premier producteur de coton en Afrique
⁃ Le Mali est troisième producteur d’or en Afrique
On doit vraiment croire en notre génie de création de richesses.
Nous demandons aux autorités de la transition et au brave peuple du Mali de rester vigilants contre les ennemis de l’intérieur et de l’extérieur.
Bakary Coulibaly
Élan Patriotique
