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Sa copine le quitte : il menace de divulguer ses photos nues

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Placé sous mandat de dépôt depuis le 19 janvier 2023, le prévenu N. Diouf, alias Ino Diouf, a été condamné à 2 ans d’emprisonnement assorti de sursis pour détention, en vue de leur distribution, d’images contraires aux bonnes mœurs au préjudice de S. Dione.

Le prévenu a comparu ce lundi 23 janvier 2023 devant la barre du Tribunal de Grande Instance de Dakar statuant en flagrant délit.

Le mis en cause N Diouf a du cran. En effet, il a mal digéré la décision de sa copine qui lui avait annoncé la fin de leur relation amoureuse. Ainsi, il avait menacé la partie civile S. Dione de partager ses vidéos intimes qu’il avait gardées dans le groupe WhatsApp de leur famille. Ayant connaissance de cela, la plaignante a porté plainte à la Division des Investigations Criminelles pour arrêter son bourreau. Interpellé, N. Diouf n’a pas varié dans ses déclarations en reconnaissant les faits qui lui sont reprochés.

Déféré au parquet, il a été inculpé et placé sous mandat de dépôt depuis le 19 janvier 2023 à la maison d’arrêt et de correction de Rebeuss. Ainsi, il a été attrait devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar pour répondre des faits de détention en vue de leur distribution, d’images contraires aux bonnes mœurs au préjudice de S. Dione.

À la barre, le prévenu N. Diouf a reconnu les faits. « J’avais gardé ses images nues puisqu’on sortait ensemble. Lorsqu’elle a décidé de me quitter, j’ai eu peur de la perdre et c’est dans ces circonstances que je l’ai menacée de partager ses vidéos dans la famille. Mais je ne l’ai jamais menacée de mort. Je voulais seulement l’intimider », se dédouane-t-il sans convaincre le Tribunal.

Invitée à faire son réquisitoire, la représentante du ministère public a requis une application de la loi pénale. Du côté de la défense, Me B Diop a fait savoir que son client sortait avec la partie civile. « Puisque qu’il détenait déjà ses images. Il l’a menacée de les publier, mais n’est jamais passé à l’acte. Il n’a posé aucun acte pour diffuser ses vidéos. Selon Me Diop, les faits ne sont pas suffisamment établis pour caractériser cette infraction. « Il y a un doute qui plane dans cette affaire », a relevé la robe noire qui demande une application bienveillante de la loi pénale.

Finalement, le tribunal après en avoir délibéré conformément à la loi, a disqualifié les faits et condamné le prévenu à 2 ans d’emprisonnement assortis de sursis.

Gnilane DIOUF

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