Justice

Affaire Ousmane Sonko : le groupe de travail de l’Onu, la commission et le parlement européen saisis

Affaire Ousmane Sonko : le groupe de travail de l’Onu, la commission et le parlement européen saisis
Des membres du groupe de travail de l’ONU

L’affaire Ousmane Sonko vient de connaître un nouveau chapitre au niveau international. Selon nos informations, les avocats du leader de Pastef-Les Patriotes ont saisi le groupe de travail des NU, la commission européenne et le parlement européen pour demander l’examen du dossier de leur client pour l’éventualité de sanctions à l’encontre des autorités sénégalaises. C’est Me Larifou, membre du collectif des avocats du leader de l’opposition sénégalaise qui en a fait l’annonce.

Après les dénonciations et la mise en garde de Me Ciré Clédor Ly sur la santé d’Ousmane Sonko en prison, c’est au tour de son homologue du pool des avocats de renseigner qu’il va présenter le bilan sanitaire de son client auprès du haut-commissaire des Nations Unies.

À l’en croire, le groupe de travail des Nations-Unies sera saisi sur la détention arbitraire ainsi que la commission européenne et le parlement européen pour examiner l’éventualité des sanctions à l’encontre des autorités sénégalaises impliquées dans la commission des actes susvisés.

L’objectif de cet entretien qui aura lieu à Genève, le vendredi 18 août, est de mettre fin aux actes graves et violences contre notre client, Ousmane Sonko, qu’il considère comme étant pris par des organes judiciaires, militaires et exécutifs de l’État du Sénégal et attentatoires aux droits politiques de ce dernier.

Dans un texte parcouru à Dakaractu, l’avocat fait savoir que cet entretien sera une opportunité de formaliser une demande officielle d’intervention de cette institution des Nations-Unies.

Chemin faisant, la commission des droits de l’homme, selon Me Larifou, va examiner et se prononcer sur la séquestration de Sonko et sur les procédures judiciaires ouvertes contre sa personne, lesquelles ne respectent ni la règle du procès équitable, pourtant protégée par l’article 10 de la déclaration universelle des Droits de l’homme, ni la présomption d’innocence avec comme objectif de l’empêcher de se présenter aux prochaines élections présidentielles au Sénégal…

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