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Installation de la 15e législature : Malick Ndiaye au perchoir, Pastef rafle tous les postes

Malick Ndiaye, président de l’assemblée nationale du Sénégal
Malick Ndiaye, président de l’assemblée nationale du Sénégal

Lors de l’installation de la nouvelle Assemblée nationale, Pastef a confirmé son poids politique en s’imposant largement. Le parti, qui a raflé les principaux postes stratégiques, affirme ainsi son influence et son rôle central dans la vie politique sénégalaise.

Avec cette victoire, Pastef renforce sa légitimité et pose les bases d’une dynamique parlementaire qui pourrait redéfinir les équilibres de pouvoir. Cependant, ce succès place également le parti face à de grandes responsabilités : transformer cette domination en actions concrètes pour répondre aux attentes des Sénégalais. Une nouvelle ère semble s’ouvrir au cœur de l’hémicycle.

Dénonçant un abus pour avoir été privé par Pastef, accusé d’avoir accaparé tous les postes du Bureau de l’Assemblée nationale, le groupe parlementaire «Takku Wallu Senegaal» annonce des recours en justice pour remettre en cause la composition du Bureau de l’institution parlementaire.

Le groupe parlementaire «Takku Wallu Senegaal» est en colère et se dit déçu de la décision de la majorité parlementaire Pastef de lui priver du poste de 8ème vice-président, qui devait revenir à son candidat Mouhamadou Farba Ngom dit Farba. Me Aïssata Tall Sall, présidente du groupe parlementaire «Takku Wallu Senegaal», dénonce, ainsi, un abus de la part de la majorité parlementaire. Puisqu’elle accuse celle-ci d’accaparer tous les postes du Bureau de l’Assem­blée nationale. Aussi, a-t-elle annoncé le dépôt de recours par son groupe parlementaire au niveau de la Justice.

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Ce poste de 8ème vice-président que convoitait «Takku Wallu» a été pris par Pastef, qui réclamait une candidature féminine à la minorité parlementaire. La députée Pastef de Guédiawaye, Rama Bodian, occupe depuis hier ce poste.

On notera que les vice-présidents, au nombre de huit (8), sont :

1-Ismaïla Diallo (Pastef)
2-Rokhy Ndiaye (Pastef)
3-Cheikh Thioro Mbacké (Pastef)
4-Mbéne Faye (Pastef)
5-Amadou Bâ (Pastef)
6-Oulimata Sidibé (Pastef)
7-Samba Dang (Pastef)
8-Ramatoulaye Bodian (Pastef, en remplacement de Farba Ngom «Takku-Wallu»)

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Les secrétaires élus se nomment :

1-Maïmouna Bousso (Pastef)
2-Mouhamed Sall (Pastef)
3-Daba Wagnane (Pastef)
4-Bakary Diédhiou (Pastef)
5-Béatrice G.Faye (Pastef)
6-Assane Diop (Pastef)

Les questeurs sont :
1-AÏcha Touré (Pastef)
2-Al­phonse Mané Sambou (Pastef).

Constatant le coup «tordu» de la majorité, Aïssata Tall Sall et ses collègues de «Takku Wallu» décident de boycotter le reste de l’élection du Bureau de l’Assemblée nationale en quittant l’Hémicycle.

El Malick Ndiaye élu président

Malick Ndiaye, président de l’assemblée nationale du Sénégal

Malick Ndiaye, président de l’assemblée nationale du Sénégal

Auparavant, les députés de la XVème Législature ont procédé à l’élection du président de l’Assemblée nationale. L’uni­que candidat à ce poste, El Hadji Malick Ndiaye, député Pastef de Linguère et désormais ancien ministre des Infrastructures et des trans­ports terrestres, a obtenu 134 voix favorables. 22 de ses collègues députés ont voté contre sa candidature, alors que 7 parlementaires se sont abstenus de voter. Agé de 41 ans, El Hadji Malick Ndiaye devient ainsi le 13ème président de l’institution parlementaire.

Présidence de l’Assemblée nationale : El Malick Ndiaye élu

La candidature de El Malick Ndiaye n’est pas passée sans contestation. Les députés Guy Marius Sagna de Pastef, Abdou Mbow de «Takku Wallu» et remplaçant du démissionnaire Macky Sall et Tafsir Thioye de la Coalition Sopi Senegaal ont remis en cause la candidature de El Hadji Malick en parlant d’incompatibilité entre la fonction de député et celle de ministre, estimant n’avoir pas été informés de la démission du gouvernement de M. Ndiaye. La lecture de la lettre de démission du ministre de l’attelage ne suffira pas à Abdou Mbow et Tafsir Thioye pour avaliser celle-ci, puisque le premier nommé estime que la lecture de la lettre de démission n’est pas conforme à la norme. Alors que son collègue Tafsir Thioye estime qu’il faut avoir une notification du gouvernement illustrant le départ du député de Linguère de ses rangs.

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