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[Tribune]: mafia dans les inspections de l’éducation – Par Babacar Sow

Par Kaolack Infos

Publié le 24 octobre 2019

devanture du siège du ministère de l’éducation

La misère des enseignants ne s’arrêtera jamais. Rien dans ce métier n’est basé sur le mérite. 

Après les chantages sexuels de certaines autorités de l’école qui inspectent en ordinaire et en  » extraordinaire  » les bonnes dames de l’école pour des promotions non méritées,l’école sénégalaise souffre de sa gestion cahoteuse. Situation qu’elle ne mérite pas du tout. 

La motivation des enseignants devraient être au premier plan mais ils sont découragés par le favoritisme.

Après la formation,les enseignants sont appelés à aller prendre leurs Ordres de Service soit dans les Inspections d’Académie ( IA ) ou Inspections de l’Éducation et de le Formation  ( IEF ) . Dans ces derniers établissements,on y assiste à du n’importe quoi.

Aulieu de se baser sur le mérite des uns et des autres,les autorités compétentes pour livrer ce sésame précieux  sacrifient certains au détriment d’autres pour diverses raisons….

Ainsi,l’inspecteur d’Académie ou l’IEF a son cas ( parent,appel d’un cousin,d’un ami ou d’une autre autorité supérieure), les inspecteurs ont aussi leurs dossiers et enfin le personnel de ces inspections aussi.

Certains vont jusqu’à demander aux enseignants nouvellement affectés ou demandeurs de redéploiement de payer une somme pour les rendre service. Ce,dans le dos l’autorité ou avec sa complicité en réclamant sa part du butin. 

Voila où le bat blesse.

Sont inadmissible,ces actes. La délivrance des OS est totalement gratuite.

On assiste encore à des scènes plus horribles. Des enseignantes ont été contraintes à la promotion du canapé soit pour rester dans la ville ou être plus proche que possible. 

Vu tous ces dysfonctionnements,nous alertons le ministre de l’éducation national pour qu’il agisse le plus vite possible.

Nous avons beau crié que l’école publique sénégalaise va male,elle continuera d’agoniser tant que nous acteurs ne prenons pas nos responsabilités et dénonçons les pratiques malsaines qui y sont faites.

Monsieur le ministre,c’est un enseignant qui n’a pas peur du sacrifice qui vous parle mais,il faut que cette dernière en veuille le coup. Renseignez-vous,réagissez et sanctionnez s’il le faut. 

Monsieur le ministre,votre rôle est de représenter cette gestion sobre et vertueuse que prône le président de la république. 

L’école ne doit plus être cette vache laitière qui continue d’être lacérée.  

Par Babacar Sow