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Premier League : Ismaïla Sarr parle pour la première fois depuis son arrivée en Angleterre

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Ismaïla Sarr et Sadio Mané lors de Liverpool vs Watford

Il est jeune, rapide et compte déjà 4 saisons dans le football européen à seulement 21 ans, sans oublier sa participation à une Coupe du monde et deux Coupes d’Afrique des nations. Comme Sadio Mané, Ismaïla Sarr vient du centre de formation Génération Foot, partenaire du FC Metz. Comme son idole, lui aussi joue en Premier League anglaise. Ayant rejoint cette saison Watford, Ismaïla Sarr, dans un entretien accordé à BBC, est revenu sur sa relation avec Sadio Mané, son adaptation ainsi que sur la prochaine Can qui pour lui sera la bonne.

C’est une pression pour vous de rejoindre ce grand club ?

Non. Je n’ai pas de pression. Si j’ai une pression automatiquement je passe à côté de mon objectif. On me l’a toujours dit, surtout en quittant Metz pour Rennes avec un transfert de 17 millions d’euros. Ce qu’il faut savoir, c’est que ce montant ne m’appartient pas, ça passe entre les clubs. je me concentre seulement sur mon travail.

Comment se passe ton adaptation avec ce nouveau pays et cette nouvelle langue ?

Là ça va parce que je commence à apprendre la langue petit à petit. Ce qui m’a aidé, c’est qu’il y avait des Français avec qui je pouvais parler. Mais pour dire la vérité, ce n’est pas facile du tout.

Vous trouvez la langue difficile pour vous adapter ?

Oui ! C’est très difficile, en plus ça parle très vite. A l’entrainement, je ne comprends rien du tout (rire).

Comment vous débrouillez-vous pour comprendre les directives du coach ?

Des fois, le coach appelle Doucouré pour qu’il traduise et me fasse comprendre. C’est ça (rire).

Quelle a été l’influence de Sadio Mané sur votre parcours ?

Quand je quittais Metz pour rejoindre Rennes, je regardais toutes les vidéos de Sadio. Je le lui ai même dit. Je regardais tout de lui, les accélérations, les dribbles et je n’arrête pas de regarder ses vidéos.

Donc il est votre idole ?

Oui ! Je l’ai dit partout. Sadio est mon idole.

Qu’est-ce qu’il vous a dit avant votre arrivée en Angleterre ?

On ne s’est pas parler avant mon arrivée mais après, il m’a envoyé un message. Il m’a dit : «Bienvenue en Angleterre et en Premier League». Quand on s’est retrouvé en sélection, il m’a dit que ce ne sera pas facile, que je devais gérer. Il m’a donné beaucoup de conseils en me disant que «ça va aller Inchallah». Maintenant j’applique les conseils qu’il me donne.

Quels sont ces conseils qu’il vous a donnés ?

(Rire) il me dit de ne pas faire la tête quand on ne me fait pas jouer et que je devais continuer à travailler. Et je fais exactement ce qu’il me dit. Je ne boude pas quand on ne me fait pas jouer. Et dès le lendemain, je retourne travailler à l’entrainement. Il n’arrête pas de me parler… c’est un grand-frère !

A la Can, vous avez perdu en finale contre l’Algérie comment avez-vous vécu cette défaite ?

Depuis ce match, nos liens se sont plus fortifiés. On a continué à se soutenir. On fait tout ensemble et le travail continue.

Comment comptez-vous aborder la prochaine Can ?

On va bien se préparer, mieux travailler pour aller récupérer le trophée. Ça fait quand même longtemps. On doit gagner quelque chose pour le Sénégal, franchement.

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