Pastef : les lieutenants de Ousmane Sonko dénoncent un kidnapping et appellent les patriotes à se préparer au combat
La journée d’hier a été dure pour le leader de Pastef-Les Patriotes. En effet, après le renvoie du procès l’opposant au ministre du tourisme, Mame Mbaye Niang, Ousmane avoir été extirpé de sa voiture et conduit de force chez lui par des agents de la gendarmerie. Après cela, alors qu’il a décidé d’animer une conférence de presse, le chef de l’opposition sénégalaise a été empêché de rallier la permanence de sa formation sise sur la Vdn. Le maire de Ziguinchor absent, se sont ses lieutenants qui ont finalement donné la conférence de presse. Devant les journalistes, Bassirou Diomaye Faye, Birame Soulèye Diop, MaÏmouna Dieye est tous les autres ont haussé le ton, dénonçant le sort qui a été réservé à leur leader et assurant que « c’est la dernière fois que nous accepterons que le président Sonko soit kidnappé de cette manière ». Les camarades de Ousmane Sonko ont appelé tous les militants à être prêt pour le combat. Parce que disent-ils, Ousmane Sonko sera de gré ou de force candidat à la Présidentielle du 25 février 2024.
Animant la conférence de presse à la place de son leader empêché par la police de sortir de chez lui, le bureau politique nationale des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef-Les Patriotes) a prévenu que « c’est la dernière fois que nous accepterons que le président Sonko soit kidnappé de cette manière ».
« Que les patriotes retiennent que c’est la dernière fois que nous accepterons que le président Sonko soit kidnappé de cette manière. Que chacun prenne ses responsabilités. Il est inadmissible que le président Sonko soit traité de la sorte. D’ailleurs nous ne laisserons plus jamais le président Sonko passé par la corniche pour leur donner l’occasion de le faire passer dans le tunnel. La prochaine fois, s’il doit se rendre au tribunal, il va passer où on veut, que ça leur plaise ou non. La constitution lui donne le droit de passer par là où il veut. Que les patriotes le savent, aujourd’hui c’était un test. Mais la prochaine fois si nous leur laissons emmener le président Ousmane Sonko de cette manière, peut être qu’ils ne nous le rendront pas comme ils l’avaient pris. », a averti Bassirou Diomaye Faye.
Poursuivant, le Secrétaire général de Pastef-Les Patriotes ajoute que leur parti prendra le régime pour responsable de tout ce qui arrivera à Ousmane Sonko. S’il en est ainsi, c’est qu’explique le numéro 3 de Pastef, « à de multiple reprises des gens du pouvoir ont appelé à tuer Ousmane Sonko sans que le procureur, très prompt à s’autosaisir pour des publications sur Facebook, ne lève le petit doigt ».
« Ce n’est pas cette justice qui fera quoi que ce soit s’il venait à arriver malheur au président Ousmane Sonko, les patriotes doivent le savoir et agir en conséquence en tout responsabilité. Parce qu’il n’est question d’attendre jusqu’à ce que le pire se produise pour venir après peupler ou regretter, il faut face à ce régime maintenant. Que ça soit clair, c’est la dernière fois que nous serons là à animer des conférences de presse, ils nous obligent au combat, nous allons nous battre quitte à y laisser nos vies. Mais là nous seront morts dans la dignité et en martyrs et à eux d’assumer leurs actes devant l’histoire. C’est fini, nous n’accepterons pas que le président Sonko soit éliminer comme l’a été Mamadou Dia, Cheikh Anta Diop, Thomas Sankara et consorts », a ajouté Bassirou Diomaye Faye.
Revenant sur le procès, Birame Souleye Diop a déclaré, à la suite de Bassirou Diomaye Faye, que ce qui s’est au tribunal est alarmant à tout point de vu. « Nous avons appris à l’intérieur du tribunal que dans ce procès-ci, il y’avait des documents utiles à assurer la défense du président Ousmane Sonko et qu’on a caché pendant toute cette période et qu’on voulu remettre à la défense aujourd’hui pour leur donner juste une demi-heure et leur dire que pendant que le destin d’une organisation politique comme Pastef était entrain d’être engagé vous avez que trente minutes pour assurer la défense du président Sonko. Dans ce qu’on appelle la distribution équitable de la justice, voilà à quoi nous avons assisté ce matin », a dénoncé le vice-président de Pastef-Les Patriotes, avertissant le régime que Pastef a bel et bien compris son jeu.
D’ailleurs selon le numéro 2 de Pastef, tenté d’éliminer Ousmane Sonko n’est que peine perdue, car c’est le peuple sénégalais seul souverain qui a décidé d’en faire son président de la République en 2024. « Nous avions l’habitude de dire que les Sénégalais n’élient jamais de président mais qu’ils démettent. Mais pour la première fois de l’histoire, les Sénégalais ne sont pas dans une logique de chasser un président mais ont décidé d’élire un président de la République et ils veulent élire le président Ousmane Sonko », a ajouté le président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, ajoutant que Ousmane Sonko sera de gré ou de force candidat à la Présidentielle du 25 février 2024. « Nous le défendrons, nous le porterons au prix que cela appellera. Que tout le monde soit prêt à faire face parce que quitte à y laisser nos vies nous allons défendre ce projet et son porte étendard qui est le président Ousmane Sonko », a encore assuré le maire de Thiès Nord.
Abdoulaye NDAO