Élections

Législatives 2022 : Macky Sall appel les acteurs à bannir les nervis

Macky Sall, président de la République du Sénégal, prenant la parole après la prière de la Tabaski
Macky Sall, président de la République du Sénégal, prenant la parole après la prière de la Tabaski

Dans sa traditionnelle prise de parole suite à l’accomplissement de la prière de la Tabaski ou Aïd Al Adha à la grande mosquée de Dakar, le Président de la République a mis l’accent sur le l’échéance politique de cette fin du mois, les élections législatives. Devant la presse, Macky Sall a tenu à rappeler aux différents acteurs engagés dans ces élections que la période de la campagne électorale n’est pas une période de non droit. Mais de toute les façon, averti le chef de l’Etat, les instructions ont été données au ministre de l’Intérieur et au ministre des Forces armées pour que la sécurité soit assurée partout sur le territoire national et que le vote se passe dans le calme et dans la sérénité.

Comme c’est de tradition, le président de la République a pris la parole, avant-hier, suite à l’accomplissement de la prière de la Tabaski. Le chef de l’Etat qui a prié à la grande mosquée de Dakar a profité de cette tribune pour évoquer les élections législatives prévues cette fin du mois. D’ailleurs, la célébration de la Tabaski en ce dimanche 10 juillet a coïncidé avec le début de la campagne électorale pour les législatives. Le Chef de l’Etat a ainsi profité de l’occasion pour inviter les uns et les autres à privilégier la concorde durant cette période.

« Je voudrais dire que notre pays qui, grâce à sa diversité, à la concorde qui a toujours caractérisé le Sénégal, que nous puissions continuer à vivre dans l’harmonie, dans la diversité . Nous allons entamer ce jour même la campagne électorale pour les élections législatives du 31 juillet 2022. C’est l’occasion de rappeler que la période de la campagne électorale n’est pas une période de non droit. Que la violence doit être bannie et que l’Etat restera vigilent pour que cette période de 21 jours soit une période de campagne électorale et non une période de campagne de violence. Et qu’au 31 juillet, tous les citoyens qui le désir puissent se rendre dans les urnes et exprimer leurs votes comme nous l’avons toujours fait. C’est un appel lancé à l’ensemble des acteurs politiques et surtout d’éviter les caravanes qui se croisent, les bagarres, le recrutement de personnes qui sèment la terreur et la désolation.

Le Chef de l’Etat a ainsi appelé à éviter le croisement des caravanes, les bagarres, entre autres. A ce propos, le chef de l’Etat dire que instructions fermes ont été pour que les élections se fassent sans heurts majeurs. « Les instructions ont été données au ministre de l’Intérieur, au ministre des Forces armées, pour que la sécurité soit assurée partout sur le territoire national et que le vote se passe dans le calme et dans la sérénité », a indiqué le président de la République, ajoutant que l’Etat va agir face aux personnes souhaitant louer les services de nervis du côté de la majorité comme de l’opposition.

Mais s’il en est ainsi, c’est que croit savoir le chef de l’Etat, les candidats doivent savoir qu’ils sont en concurrence mais surtout que, dit-il, le Sénégal doit dépasser la situation de tension en période électorale. « Les candidats doivent mener leur campagne sans difficulté. Le jour de l’élection, c’est aux citoyens de choisir et le Sénégal sort encore victorieux à l’issue de cette échéance électorale », a déclaré le président de la République. Avant de rappeler que le Sénégal, grâce à sa diversité , a toujours été caractérisé par la concorde, en souhaitant que nous puissions continuer à vivre dans l’harmonie , dans la diversité et l’unité.

Abordant le sermon de l’imam, Macky Sall a noté que celui-ci s’est beaucoup appesanti sur les valeurs, particulier en ce qui concerne la jeunesse et le rôle des parents vis à vis de leur enfants pour ce qui leur éducation.

« L’Etat n’est que le dernier maillon dans cette chaine d’éduction. Il faut savoir que c’est notre chaine de transmission des valeurs qui s’est interrompue. Et les enfants sont perdus parce qu’il y’a plus de transmission des valeurs de culture, des valeurs de civilisation, des valeurs religieuses et les enfants font face et sont abandonnés à eux-mêmes, abandonnés aux réseaux sociaux. Naturellement cela créé des désordres. Les réseaux sociaux sont un outils qui doit aider l’être humain à se réaliser, à s’épanouir, à exister… parce que ces des moyens de communication de masse. Mais ils ne doivent pas être un moyen de transmission d’information qui ont pour vocation de porter atteinte à l’honorabilité de citoyens, de porter atteinte à la paix et à la stabilité du pays », a encore plaidé le président Macky Sall.

Abdoulaye NDIAYE

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